CHAPITRE 17　:

Joël, Davis et Ronald étaient assis dans les gradins regardant les combats qui se déroulaient sous leurs yeux. Angel n’était pas encore passé et Davis et Ronald se faisaient beaucoup de soucis pour lui. Joël regardait les dragons voler avec intérêt, ils étaient vraiment sublimes, si majestueux, si puissants, tout le contraire de lui.

- Angel GATTEGNO est appelé à se présenter dans l’arène.

Le cœur de Davis s’emballa, il avait tellement peur pour lui. Il l’avait toujours protégé depuis leur enfance veillant à ce qu’il ne lui arrive rien mais là il ne pouvait rien faire, il devait croire en lui. Même s’il avait peur que ça tourne mal et qu’il ne le perde, il devait le soutenir croire en lui.

Angel entra dans l’arène, lui aussi il avait peur, il était tombé sur le dragon le plus dangereux. Et il devait réussir à lui arracher le collier qu’il portait autour du coup. Il respira à pleins poumons regardant vers les gradins ou était assis son amant qui le fixait en souriant, il avait besoin de son soutien, il avait besoin qu’il soit là. Qu’il ait confiance en lui. Il se retourna face à l’immense créature, son balai volant entre les mains.

Ça dura de longues minutes, des minutes qui semblaient interminables mais il finit par réussir à lui enlever le collier. Il leva les bras au ciel en signe de victoire en souriant à ses coéquipiers avant de rejoindre les vestiaires soulagés d’avoir enfin réussi son épreuve. D’avoir prouvé à tous sa valeur.

Davis courut jusqu’au vestiaire aussi vite qu’il le put. Lorsqu’il le vit assis sur un des bancs reprenant son souffle. Il lui sauta dessus pour l’embrasser à pleine bouche comme si sa vie en dépendait. Il s’assit sur les cuisses du beau blond qui referma ses bras autour de lui répondant à son baiser sous le regard triste de Ronald. Il détourna la tête ne pouvant en supporter d’avantage.

- La seconde épreuve est une course d’endurance et de logique sur 200 kilomètres. Réussit à dire Angel alors que Davis continuait de le couvrir de baisers.

- Hein, mais c’est impossible　! S’exclama le roux.

- Je le ferai. Répondit Joël avant de sortir de la pièce.

Joël était sur la ligne de départ avec les six autres concurrents. Une course de 200 Kilomètres. Il n’y avait que trois règles　: il ne pouvait ce transformé qu’en animal terrestre, il y avait interdiction de se servir d’animaux magiques ou de sauter une épreuve et prendre un autre chemin.

Le blond se concentra et son corps prit l’apparence d’une hyène, un animal capable de courir sur des kilomètres. C’était parfait pour cette épreuve.

- BONNE CHANCE　! Cria Ronald des gradins lorsque le blond prit le départ.

La nuit commençait à tomber lorsque Joël se changea en guépard pour le final face à deux autres concurrents et il fut le premier à franchir la ligne d’arrivé. Il fut accueilli par ses coéquipiers. Ronald lui sauta au cou pour l’embrasser sur la joue. Le blond se tendit à ce contact c’était trop tôt pour qu’il le touche comme ça.le souvenir de ce q'ils avaient fait était encore trop présent dans son esprit. Le roux le sentit et il le relâcha lui souriant.

- T’as était grandiose, Jo, tu leur as foutu une raclée à ses connards.

- Je vais allait me laver et dormir, je suis à bout de force. La troisième épreuve est un mimi tournoi de duels　avec des combats à mains nues. Ça, je pense que c’est pour toi, Davis.

- Ok.

Davis gagné son épreuve à l’aise　: ils les avaient écrasés les uns après les autres. Et il avait eu le droit à une récompense de choix dans le baiser enflammé de son petit ami.

- Quelle est la prochaine épreuve ? Demanda Ronald étant donné qu’il était le dernier à ne pas être passé cette épreuve était la sienne.

- Ils nous on juste dit qu’il faudrait faire un choix. Apparemment, ça va se dérouler sur des espèces de plates-formes, suspendues dans les airs… Tu vas devoir sans doute te battre. Et vu que ça va se passer la nuit, ce sera sans doute des harpies. N’oublie pas qu’elles détestent la lumière alors fais en sorte qu’elle soit la plus aveuglante possible.

- Ok merci pour le conseil, Joël. T’inquiètes pas je vais les écraser, ces sales harpies. T’auras qu’à bien regarder, je vais t’épater.

- Je n’en doute pas du tout. T’es le meilleur.

- Merci, beau blond. Répondit le roux en souriant.

- Je vais faire un tour alors entraines-toi au lieu de faire le con. Ajouta le blond en rigolant lui aussi. C’était la première fois depuis qu’ils se connaissaient. Il rigolait sous l’étonnement général. Il sortit de la chambre continuant de sourire.

- Waouh, putain, ce qu’il est bandant quand il rigole. Il a un de ses sourires.

- Je suis d’accord. Sa me donne envie de le violer sur place. Rajouta Angel un sourire gourmand sur le visage. T’es pas d’accord, Ronald ?

- Euh…si…c’est vrai…je vais …m’entrainer.

Ronald sortit de la chambre. Davis jeta son amant sur le lit s’allongeant sur lui.

- Il m’a excité. J’ai envie de te baiser mon amour.

- Moi aussi, il m’a excité, il est trop beau, ce mec. J’ai envi que tu me sautes là tout de suite.

- J’en ai très envie moi aussi.

Davis lui arracha ses vêtements et le pénétra le faisant crier de douleur et de plaisir. Il se mit à bouger avec force en lui, les envoyant tous deux décrocher les étoiles.

- Aaaah…Davis…hm…je…je t’aime…

- Moi…aussi…je t’aime…aaah oui c’est bon.

CHAPITRE 16　:

Joël le poussa sur le lit se plaçant sur son bassin, il prit sa ceinture et lui attacha les mains au lit.

- Je ne veux pas que tu ne touches…tu…tu regardes juste.

Il lui détacha sa chemise, caressant sa douce peau, il retira son pantalon puis son boxer, le mettant à nu devant lui. Il le caressa du bout des doigts avec la plus grande douceur, comme s’il avait peur de le briser. Il était tellement beau. Il posa ses lèvres sur les siennes continuant de le caresser.

- Angel, je veux te voire, mon amour. S’il te plaît.

- Attends, pas tout de suite. C’est moi qui décide.

Le blond fit glisser ses lèvres le long de son corps avec douceur goûtant à chaque centimètre carré de son corps. Ronald ferma les yeux, se laissant envahir par le plaisir. C’était si bon de sentir ses lèvres sur son corps. Il essaya de se détaché pour pouvoir le toucher. À nouveau sentir sa peau sous ses mains. Mais il le lui refusait.

- Laisses-moi te toucher mon amour.

Joël ne répondit rien continuant de faire glisser ses lèvres le long de son ventre, il sentit les abdos du roux se contracter sous sa langue, il jouait avec son nombril. Il prit son sexe en mains pour le caressé. Il passa sa langue sur son sexe tendu léchant son gland. Ronald se tordit de plaisir, Joël faisait ça comme un dieu. Il le prit en bouche, l’avalant autant qu’il le pouvait. Ronald avait tellement envie de le toucher, de le caresser, de lui rendre son plaisir.

- Aaah…Angel…Je…je vais jouir…aah…oui…c’est bon…

Le roux se tendit et se libéra entre ses lèvres. Joël le suça encore quelques secondes avant de remonté l’embrasser avec douceur et tendresse, faisant frémir le roux de plaisir.

- Angel.

Le blond se redressa, retira son t-shirt, son pantalon et son boxer. Il se replaça sur son amant l’embrassant à nouveau et il s’empala sur le sexe à nouveau tendu du roux qui cria de bonheur.

- C’est bon…aaah…mon amour…c’est si…bon…

Joël se redressa, il posa ses mains sur son torse, se cambrant. Il se mit à bouger sur son sexe, es larmes coulant le long de ses joues.

- Hm…Angel…tu aimes…aaah

- Hm…oui…c’est…bon…

Il accéléra ses va-et-vient avec force alors que les larmes coulaient. Ronald ouvrit les yeux et vit qu’il pleurait. Il arriva tant bien que mal à se détacher une main et la posa sur la joue du blond qui frémit à ce contact. C’est pour ça qu’il ne voulait pas qu’il le touche.

- Aaah…pourquoi…tu pleure…mon amour…aaah…

- Ce n’est rien…aaah…

Ronald réussit à détacher sa deuxième main et le serra contre lui l’embrassant avec amour et passion. Le blond glissa ses bras autour de sa nuque le serrant dans ses bras se collant contre lui répondant à son baiser. Joël continuait de pleurer. De douleur ou de plaisir, il ne savait plus.

- Je t’aime, mon Angel.

- Moi aussi.

Ronald fut le premier à jouir dans l’intimité de Joël qui continuait de bouger sur son sexe jusqu’à jouir à son tour s’écroulant sur lui à bout de force. Ronald le serra contre lui caressant les chevaux avec douceur un sourire comblé sur le visage.

- C’était génial, mon ange.

-…

- Angel, ça va ?

Le blond se redressa libérant sa verge, sa semence coulant le long de ses cuisse. Il retrouva son apparence et s’écroulant en larmes dans un coin de la pièce recroquevillé sur lui-même, tremblant de tout ses membres sous le regard étonné de Ronald.

- Joël, qu’est-ce qui t’arrives ?

- Je suis dégoutant…je suis une vraie salope…je me fais sauter par tout ce qui passe…je…je…suis qu’une…grosse…merde…je me déteste…

Il parlait d’une voix étouffée par les sanglots. Ronald posa sa main sur son épaule mais le blond le repoussa, se recroquevillant d’avantage sur lui. Ronald le fixait impuissant alors qu’il reprenait ses divagations.

- Je…suis…qu’une…pute…je me fais sauter…et…je…crie…comme une salope…ne me touche pas…je ne vaux plus que l’on ne touche…ne me…demande plus de…faire…ça…je…je…veux plus jamais…jamais que l’on pose ses mains…sur moi…je veux…plus…plus me faire…sau…sauter…non.

- Joë,l je suis désolé…je le ferais plus, je te le promets. Je suis vraiment désolé, pardonne-moi.

- c’est…de…ma…faute.

Il pleurait tellement qu’il avait bien du mal à articuler plus d’un mot à la suite, il était si faible, si fragile et lui il lui avait fait tellement de mal, et lui continuait de prendre toutes les faute sur lui.

- Non, c’est de ma faute. Viens, on va prendre une douche. C’est juré, je le ferais plus. T’as raison, je ne panse vraiment qu’as moi. Je ne pense jamais qu’à moi. Je n’arrête pas de te faire pleurer et je déteste ça. Je te dois beaucoup et voilà comment je te remercie, je suis vraiment un monstre.

- je ne t’en veux pas je suis incapable de t’en vouloir. Mais je préfère prendre ma douche seul.

- Je comprends, vas-y moi, je vais sortir.

Joël se redressa pour rejoindre la salle de bain. Ronald le regardait avec tristesse. La, il était allé trop loin, et malgré ça, le blond ne lui en voulait pas alors qu’il devrait le détester pour ce qu’il venait de lui faire. Il sortit après s’être rhabillé. Il s’enfonça dans la nuit s’éloignant de celui qu’il venait de blesser à nouveau alors qu’il avait tellement envie de le serrer dans ses bras jusqu’à ce qu’il cesse de pleurer. Le savoir en train de pleurer seul lui serrait le cœur et il était le seul responsable de sa douleur.

- Pardonne-moi Joël

Le blond laissait l’eau le laver de sa honte continuant de pleurer. Ça aurait dû se passer autrement, pas de cette façon pas avec cette apparence.

       CHAPITRE 14 :

            Une longue plaie déchirait son ventre. Ronald s’approcha de lui se laissant tomber à genoux devant lui. Les mains tremblantes, le blond lui sourit avec douceur et voulut le toucher mais y renonça. Il était sale et ne voulait pas le salir.

- Joël, qu’est-ce qu’il s’est passé ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ?!

- Ronald, il faut que tu m’aides, il faut faire sortir le poison.

- Comment ?

- Ouvre la plaie pour faire couler le sang.

- Non, je ne peux pas faire ça !

- Si, il le faut ou je vais mourir. Après j’ai de la pommade pour aider à la cicatrisation. Fais-le Ronald !

            Joël eut beaucoup de mal à rester conscient pendant que Ronald faisait sortir le poison. Il lui mit la pommade, banda la blessure, et lui fit boire l’antidote pour finir de tout éliminer. Puis ils étaient repartis.

            Ils arrivèrent devant un immense rempart de ronces, Joël s’écroula sur le sol à bout de force.

- c’est quoi ce truc encore ? Demanda Ronald qui commençait sérieusement à en avoir marre.

- Ce sont des ronces noires.

- Comment on va passer ?

- Il suffit de se laisser faire.

- Comment ça ?

- Elles nous enveloppent et nous tirent à l’intérieur. Il ne faut surtout pas se débattre ou elles nous transperceront de leurs épines qui sont venimeuses. Il ne reste plus qu’une seule dose d’antidote. Je ne prends pas le risque d’envoyer trois autres personnes sans antidote. Il suffit d’un seul faux pas. Je vais y aller. Conclut-il en se redressant avant de retomber aussi sec sur le sol.

- Non, t’en as déjà assez fait, Joël. Repose-toi je vais y aller.

            Ronald s’agenouilla devant Joël lui adressant un large sourire.

- File-le-moi, cet antidote.

            Joël lui tendit la fiole que le roux but tout de suite. Joël le retint par le bras.

- Fais attention à toi Ronald. S’il t’arrive quelque chose, je m’en voudrais. Et je…je voulais te demander pardon pour ce que j’ai dit la dernière fois.

- T’inquiète pas tout ira bien. Merci. Il se dirigea vers Angel. Dis, tu ne veux pas me donner un baiser au cas où je ne survive pas et pour me donner du courage ?

            Angel posa ses mains sur les joues du roux et l’attira à lui pour l’embrasser. Il enfonça sa langue dans la bouche du roux, le serrant contre lui. Il finit par le relâcher en lui souriant.

- T’as plutôt intérêt à revenir vivant.

- Bien sûr, beau blond.

            Ronald s’avança vers la plante, qui l’attira s’enroulant autour de lui. Joël ferma les yeux, il n’avait plus la moindre énergie. Il n’avait qu’une envie dormir. La plaie cicatrisait petit à petit mais c’était très douloureux.

            Il fut réveiller par une léger secousse, il ouvrit doucement les yeux pour tomber sur le visage souriant de Ronald, il avait réussi.

- Tu l’as ?

- Oui : « rendez-vous dans deux lunes : l’un des vôtres devra affronter le feu de l’arène ». Et il y avait cette dent avec. Et tu sais le meilleur ?

- De quoi ?

- L’ange, j’en ai trouvé une, elle m’attendait, elle a pris la couleur de mes yeux comme tu me l’avais dit. Alors je l’ai cueillie.

- C’est super. Répondit le blond dans un sourire forcé.

- ça va aller, tu peux marcher ? T’as encore des forces ?

- oui, ça va aller. Ne t’inquiètes pas.

            Joël se redressa tant bien que mal et attrapa son sac mais le roux le lui enleva des mains en lui adressant un large sourire auquel répondit Joël, à l’étonnement général.

- Qu’est-ce qu’il y a ? demanda le blond étonné par la mine ahurie du roux.

- C’est la première fois que je te vois sourire et tu as un sourire magnifique.

- Merci. Répondit le concerné en baissant la tête rougissant.

            Joël s’écroula sur le lit à bout de force et s’endormit sans avoir pris le temps de se déshabiller. Ronald l’allongea correctement et lui retira ses vêtements avec douceur. Il alla chercher un gant dans la salle de bain et une bassine d’eau. Il revint dans la chambre le contemplant là étendu sur le lit couvert de sang et de poussière. Il s’assit à côté de lui et entreprit de le nettoyer avec la plus grande douceur. Il lui changea son bandage pour nettoyer ses plaies et lui en refis un autre. Il en profita pour l’admirer un instant, il était vraiment sublime. Il le recouvra, l’embrassant sur le front et retourna dans la salle de bain.

            Il retira ses vêtements et entra dans la douche laissant l’eau détendre son corps douloureux. Il était excité, le baiser d’Angel l’avait excité et le corps presque nu du blond avait achevé le travail. Il fit glisser sa main jusqu’à son sexe tendu l’empoignant pour se caresser. Il se voyait faire l’amour avec Angel puis l’image de Joël se calqua sur celle de son amour et c’est en les voyant tout les deux qu’il se libéra dans un orgasme des plus puissants. Mais ce fut uniquement le mon de Angel qui prononcer.

            Ronald fixait la plante dont les pétales étaient verts émeraude comme ses yeux. Il avait hâte de savoir si Angel était vraiment celui qu’il lui était destiné, il l’espérait de tout son cœur. « Si c’est déjà le cas, elle fane aussitôt »

- c’est juste parce qu’Angel ne le sait pas encore.

Il s’endormit sur cette pensée.