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Février 2025 | ||||||||||
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CHAPITRE 5
J’ouvrir de grand yeux étonné alors que je sentais deux bras s’enroulé autour de mon buste. Mon cœur s’emballa au contact de ce corps si chaud. Pourquoi était-il revenu ? Pourquoi joue t-il autant avec mon cœur. Je fermai les yeux me laissant aller dans ses bras.
- On mage quoi beau brun ?
- Je ne sais pas encore. Que voulez-vous manger ?
- Moi, c’est toi que je veux manger.
Je n’eu pas le loisir de répondre. Je me retrouvai dépossédé de ma serviette et assit sur le plan de travail, ses lèvres scellaient aux miennes. Je nouai mes bras autour de sa nuque, alors qu’il prit mes jambes pour les mettre autour de sa taille. J’étouffai un cri de plaisir lorsque son sexe entra à nouveau à moi. Je m’accrochai à lui de toutes mes forces, alors qu’il me prenait avec plus de force que les fois précédentes. Je me laissai aller en arrière gémissent de plaisir. Tout mon corps n’était plus qu’un immense brassier. Et il avait allumé ce feu. J’ouvris les yeux pour le regardai et croisa son regard brûlant. Je le vit prendre une pêche dans la corbeille de fruit posait à mes côtés. Il croquait dans le fruit avant de venir m’embrassé. Ce baiser avait le goût de la pêche. J’adore ce fruit. Je tremblais de plaisir alors qu’il faisait glisser le fruit le long de mon corps. Et ses lèvres suivaient pour récolter le précieux nectar.
- Tu es délicieux André.
Je ne répondis rien trop pris par le plaisir qu’il me procuré. Il fut à nouveau le premier à jouir. Il se retirait, se laissant tombé à genoux devant moi pour prendre mon sexe en bouche et il ne me fallu pas bien longtemps avant de jouir sous ses caresses. Il se redressait pour revenir cueillir mes lèvres. J’étais tellement heureux qu’il soit resté. De pouvoir passer encore du temps avec lui.
- Reste nu pour préparé le diner André. À si non je pars.
- Oui. Répondais-je dans un souffle. Je ferais m’importe quoi pour qu’il reste avec moi.
Il m’embrassa une dernière fois avant de ce rhabillé et d’aller s’assoir sur le canapé. La cuisine communiqué avec le salon et de la où il ait il peut me voir. J’étais un peu gêné de me montré ainsi mais je voulais qu’il reste.
Je sentais son regard me suivre et j’avais bien du mal à me concentré sur mon travail.
- C’est…c’est prés Sean.
- Sa sent bon. Qu’es ce que tu as préparé.
- Des haricots avec des patates et des lardons.
- c’est délicieux. S’exclama-t-il après avoir goûté le plat. Tu es aussi super doué en cuisine. Tu es bon à marier.
- Ne vous foutez pas de moi.
- Dit, tu ne voudrais pas me tutoyer. Tu le faisais bine tout à l’heure.
- Si tu veux.
- Alors beau brun parle moi de toi. Demandait-il d’une voix enjouée.
- ça t’intéresse vraiment ?
- J’aime bien s’avoir avec qui je couche.
Je déteste parlais de moi, il ni as rien à savoir. Ma vie et tous sauf intéressant. Et je n’ai pas envi de lui dire que je me suis fait jetais par mes parents. Que j’ai passé plus d’un an dans la rue avant de trouvé ce boulot. Je ne voulais pas qu’il me regard avec pitié et compassion.
- Il ni as pas grand-chose à savoir. Je n’ai pas de famille et pas d’ami. Et je déteste parlais de moi. Et toi alors parle moi de toi pour que je sache par qui je me fait sauter.
Il me fixait en silence. Comme s’il essayait de lire en moi. Je baissai les yeux de peur qu’il puisse y lire tout l’amour que je lui portais.
- Je travail avec mon père comme vice président.
- Ton père il sait que tu et gay.
- Bien sur. Il s’en fou de savoir avec qui je prends du bon temps. De toutes façon il serrait mal placer pour me faire la leçon de morale alors qu’il adore baiser un mec de temps en temps. Très souvent même. Rajoutait-il un large sourire sur le visage. Pour lui et son père les hommes, les autres n’étaient que des objets servant à leurs vidé les couilles. Et j’étais juste un de ses jouets. Un perdu parmi tant d’autre. Il me fit sursauter lorsqu’il rompit le silence qui venait de s’installer.
- Et toi tes parents ?
- Je n’ai pas de parents répondis-je avant de me lever pour débarrassé la table. Je ni la vaisselle dans l’évier et lorsque je me retournai je vis qu’il me fixait avec un désir ardent. Il avait encore envi de moi. Il ne s’arrêté donc jamais. Mais moi aussi j’avais encore envi de lui, j’avais mal aux fesses, et reins partout en faite. Mais je le voulais encore. Toute la nuit à défaut de l’avoir pour la vie.
Je m’approchai de lui avec lenteur, n’arrêtant devant lui, le fixant en me mordant les lèvres pour étouffer un râle de désir. Je sentais mon sexe ce dresser sous son regard de braises. Il m’attira à lui me faisant s’assoir sur ses cuisses. Je sentais son sexe à nouveau dur frotter contre mes fesses. Je le fixais en silence, mais son regard disait tout ce qu’il avait envi de me faire. Je n’aurai jamais cru être capable de faire toutes ses choses. Je l’aime, je veux lui donné une raison de resté à mes côté même si ce n’es que pour le sexe. Je voulais être meilleur que tous ceux qui étaient déjà passé dans son lit. Je posai mes lèvres sur les siennes avec douceur alors que mes mains détachaient son jean pour en sortir son sexe, bandé, magnifique, si désirable.
- Tu en à envi ?
- Autant que toi Sean. Toute la nuit. Comme des bêtes.
- T’es increvable beauté. J’adore ça.
Je descendis de ses genoux et ne mis à genoux devant lui. Je lui retirai son pantalon et son boxer. Je pris sa ceinture et lui attacha les mains dans le dos, le faisant sourire. Je l’embrassai avec gourmandise et passion. Je le voulais tant. Je voulais qu’il m’aime. Je voulais qu’il ne regard que moi.
- Tu veux jouait. D’habitude c’est moi qui attache les mecs…aah
Je l’avais fait taire en posant ma langue sur sa verge. Je ne voulais pas qu’il pense à l’autre. Juste à moi. S’il te plait ne regard que moi. Je n’avais jamais fait cela, j’avais peur de mal faire, mais à en croire ses gémissement il devait apprécier le traitement.
- André c’est bon…aaah…t’es doué…
Je relâchai son sexe et je me redressai pour venir m’empaler sur son pieu, dos à lui. Le faisant crier de plaisir. Je me mis à bouger sur lui avec force. Ce que j’aime l’avoir en moi. C’est tellement bon.
- Aaah…t’arrête pas…c’est tellement bon…aaah…
Je me redressai libérant sa verge. Je lui adressai un sourire provocateur avant de me pencher vers lui pour aller lui murmurai à l’oreille.
- Je t’attends dans la chambre. Si tu arrive à te défaire de tes liens tu pourras faire ce que tu voudras de mon corps.
- attend tu ne va pas me laisser comme ça ? André.
- Je t’attends alors fait vite.
Je détournai les talons pour quittais la pièce et aller dans la chambre. Je n’avais pas vraiment bien serré les liens alors il devrait y arrivé. Je m’allongeai sur le lit attendant qu’il arrive. Je suis peux être allé un peu trop loin. S’il ne s’ennuie pas, si prend du plaisir peut être resterait-il avec moi. Je fermai les yeux quelques secondes et lorsque je les ré-ouvrir il était là devant moi, nu, magnifique. Son regard me dévoré, glisser le long de mon corps avec envi. Je fis glisser mes doigts le long de mes cuisses jusqu’à mon anus les faisant pénétraient en moi. Je fis glisser ma langue sur mes lèvres d’un aire aguicheur. Je le vit tremblais de désir.
- Je ne te croyais pas comme ça André. Aussi sadique. Tu aime jouer en dirait. J’en ai vu des salopes dans ma vie. Mais alors toi…hm je te donne la palme d’or.
Je me redressai, baissant la tête. Je ne voulais pas qu’il croit que je fais ça avec tout le monde.
- Tu…tu crois…que je suis une salope…c’est l’image que je renvois ?
- Non, pas du tout. Tu es juste un mec qui aime prendre du plaisir. Et j’adore ça.
- Alors vient…j’ai envi de ta queue.
Je me blottis dans ses bras à bout de souffle, à bout de force. Et le cœur remplis de joie. Il refermait ses bras autour de moi glissant ses doigts dans mes cheveux. Je me sentais si bien entre ses bras protecteur.
- Sa va André.
- Oui. Je suis fatigué.
- C’est normal. Il est deux heures du mat. Je suis vidé. Dans tout les sens du terme.
- T’es bête.
- C’était vraiment grandiose. Tu es un dieu.
- Toi aussi.
J’entendais son cœur battre et c’était tellement apaisant. J’ai fini par m’endormir dans ses bras. Un sourire comblait sur le visage.
CHAPITRE 4 :
Je pris place sur son bassin. J’allais lui montré ce dont j’étais capable. Je retirai le préservatif qu’il portait. J’allais lui montrer ce que je savais faire. Peut-être que si je lui donnais du plaisir, il restera à mes côtés et qu’il se contentera de ma présence à ses côté.
- Que fais-tu ?
- Je veux te sentir en moi sans rien d’autre. Sans aucune barrière. Laisse-moi te recevoir en moi encore une fois.
J’apposai mes lèvres sur les siennes avec douceur alors que je m’empalai sur son sexe tendu avide de me posséder à nouveau. Seigneur, quelle différence pour quelques millimètres. C’était tellement bon de le sentir sans rien pour entraver notre union. Je rejetai la tête en arrière criant de bonheur, le cœur battant la chamade, le souffle court. Je posai mes mains sur son torse et me mis à bouger sur lui gémissent de plaisir. C’est tellement bon de l’avoir en moi. Je sentais son cœur battre sous mes doigts. Il battait aussi fort que le mien mais il n’était pas amoureux comme je l’étais. Je frissonnai en sentant ses doigts prendre mon sexe pour le caresser. Ses mains étaient si fermes, si douces, si brûlantes. J’ouvris les yeux pour le regarder. Son regard était si intense qu’il pénétrait en moi sans que je ne puisse rien faire à part refermer les yeux pour qu’il ne puisse rien y lire.
- André…aaah…ouvre les yeux…j’adore tes yeux…ils sont sublimes.
Je ne pus faire autrement que d’ouvrir les yeux pour plonger mon regard dans le sien. Je me mis à bouger plus vite, plus fort sur lui le faisant gémir de plaisir. C’était tellement bon. Il posa sa main sur ma joue la caressant avec douceur alors que les doigts de son autre main venaient se nouer aux miens. Je me penchai vers lui posant mes lèvres sur son front, les faisant glisser le long de l’arrête de son nez, jusqu’à ses lèvres. Je restai à le fixer sans prendre ses lèvres. Il faisait une chaleur étouffante dans cette chambre, un feu ardent qui nous consumait tous deux, telles les flammes de l’enfer et je ne voulais pour rien au monde leur échapper. Je finis par succomber à l’appel de ses lèvres tentatrices. Et les ravis avec douceur et passion. Il m’entoura de ses bras me serrant contre lui avec force. Je me sentais si bien là entre ses bras. Je m’y sentais à ma place. Je blottis mon visage dans son coup me laissant aller à ce plaisir qui me dévorait les entrailles. Je voulais que ce moment ne cesse jamais. Qu’il me garde dans ses bras jusqu’à ce qu’il soit rassasié de mon corps. Jusqu’à ce qu’il m’ait entièrement dévoré, mon corps, mon cœur et mon âme. Je lui offrais tout mon être.
Je le sentis jouir en moi et c’était tellement bon que cela suffit à me faire jouir. On avait jouit ensemble, yeux dans les yeux et ça avait été grandiose. Je m’appuyai sur mes avant-bras pour ne pas m’écrouler sur lui, mon regard était toujours plongé dans le sien. Je lui adressai un léger sourire alors qu’il faisait glisser ses doigts dans mes cheveux.
- Tu es vraiment un dieu du sexe, André.
- Ah oui ? Première nouvelle.
- Tu dois rendre les mecs fous avec un tel corps.
- c’est à eux qu’il faut le demander.
Il n’y avait personne à qui le demander vu que je n’étais jamais sorti avec qui que ce fût.
Je me redressai libérant son sexe, je sentais son sperme couler le long de mes cuisses. On avait fait l’amour. Qu’allait-il se passer à présent ? Il allait partir et je redeviendrais un simple concierge. Je continuerais à le regarder de loin accompagner de tous ses mecs plus beaux les uns que les autres et pour lui je ne serais qu’un homme parmi tant d’autres alors que moi, je me languirai de pouvoir à nouveau passer une nuit dans ses bras. Mais il ne couchait jamais deux fois avec le même mec.
Je rentrai dans la douche laissant l’eau glisser le long de mon corps. J’avais envie de pleurer. Tout cela n’était qu’un rêve, un bonheur utopique. Je posai mon front contre le mur essayant de refouler ma tristesse, je ne devais pas pleurer, je savais ce que je faisais en acceptant de coucher avec lui. J’aurais dû refuser, ne jamais connaitre ce bonheur qu’il allait m’arracher. J’étais trop faible, trop amoureux de lui. Je me détestais. Je le détestais.
Je sursautai lorsque je sentis deux bras m’enserrer et des lèvres douces, ces lèvres que j’aimais tant, se poser sur ma nuque. Je fermai les yeux frémissant à ce contact. Je l’aimais, je l’aimais tant. Chacune de ses caresses, chaque baiser, chaque parole avaient pour effet de m’enchainer encore plus à lui.
- Ce n’est pas permis d’être aussi sexy. Tu me fais bander. J’ai encore envie de toi.
Il fit glisser ses mains sur mon corps, mon souffle s’accéléra, mon cœur battait si fort qu’il aurait pu l’entendre. Il me força à me pencher en avant, je posai mes mains sur le mur fermant les yeux. Son corps collé au mien était brûlant, je ne pouvais pas lui résister. Je sentis son sexe écarté mes chairs pour se faire une place en moi, allant toucher mon point sensible me faisant gémir de plaisir. Ses bras m’entouraient me retenant avec fermeté, m’empêchant de m’écrouler sous la force de ses va-et-vient, puissants, profonds, incroyablement jouissifs. Je devenais fou entre ses bras. Ses lèvres dévoraient ma peau avec gourmandise. Son souffle se faisait plus rapide, plus difficile à chaque coup de rein comme s’il suffoquait de prendre tant de plaisir. Est-ce que tout ses hommes le rendaient ainsi ? Peut être plus encore.
- Tu vas me tuer André…c’est si bon…aaah…ne me serre pas autant… je vais jouir.
- Je…aaah…j’ai rien fait…Sean…c’est…t’arrête pas…aaah…
Je devenais fou, j’étais bon à enfermer. Sa chaleur me consumait. Je finis par jouir alors qu’il se libérait une nouvelle fois en moi. Mes jambes cédèrent m’envoyant rencontrer le sol. Je tremblais de tout mon corps, de plaisir, de tristesse. Je ne savais plus du tout. Il se laissa tomber à mes côté m’enserrant de ses bras. Je fermai les yeux me laissant aller contre lui essayant de reprendre un peu de contenance.
- ça va aller André ?
- Oui. Ça va. Laisse moi juste reprendre mon souffle.
Je trouvai la force de me remettre sur mes jambes, l’eau coulait toujours sur nos deux corps, elle était devenue froide apaisant le brasier de mon corps. Il se redressa à son tour, posant sa main sur ma joue. Pourquoi fallait-il qu’il soit si doux avec moi ? Pourquoi fallait-il qu’il me donne de faux espoirs ? J’attrapai le gel douche que je versais dans mes mains et les posai sur sa peau encore brûlante. Elle était si douce, je tremblais à ce simple contact. Je voulais profiter de ce moment, pas de sexe juste de la tendresse. Il glissa sa main sous mon menton pour me faire redresser le visage. Son regard accrocha le mien et je me sentis transporté dans un monde de douceur, de bonheur. Je flottais sur des nuages, je savais que la chute serait douloureuse mais je voulais monter aussi haut qu’il me le permettait. Je voulais faire partie de son monde quelques minutes même s’il devait m’en faire sortir avec un grand coup de pied au cul. Il apposa ses lèvres sur les miennes. Ce baiser était différents des autres, plus doux, plus tendre, plein de promesse et d’espoir.
J’entrai dans la cuisine, j’avais une faim de loup. Je n’avais pas pris le temps de m’habiller et portais une simple serviette autour de la taille. Je souriais béatement alors que je cherchais dans mes placards ce que je pouvais faire à manger. Je me retournai en entendant la porte de la chambre s’ouvrir et se refermer. Je me dirigeai vers la sortie et m’arrêtai dans l’embrassure de la porte en le voyant habiller prêt à partir et je perdis la béatitude qui m’avait envahie après ce baiser. Tout cela n’était que des chimères. Lui semblait impassible, il ne faisait même pas attention à moi. J’étais redevenu l’invisible concierge. Le rêve venait de prendre fin. Qu’avait-il à faire de moi ? Il avait eu ce qu’il voulait. Je m’étais offert à lui si facilement que j’en avais honte. Il devait me prendre pour un mec facile. Il était mon premier, mon unique. Cela n’aurait pas dû se passer ainsi. L’amour et ensuite le sexe pas l’inverse. Je venais de perdre toute chance de le conquérir.
Je finis par rompre ce silence oppressant alors qu’il enfilait sa veste.
- Tu…tu pars déjà Sean…tu ne veux pas rester manger ?
- Il est tard. Je commence tôt demain.
- Ah oui…désolé de vous avoir fait perdre votre temps.
C’est lui qui est venu me chercher, qu’est-ce que je disais? Merde, crie-lui dessus, dis lui de foutre le camp !
- C’est juste que pour une fois…que j’ai quelqu’un chez moi…mais ce n’est pas grave. Bonne fin de soirée.
- And…
- Vous savez où est la porte. Je n’ai pas besoin de vous raccompagner.
Je me détournai de lui pour retourner dans la cuisine. J’entendis la porte s’ouvrir. Il était parti, tout s’était fini aussi vite que ça avait commencé. La porte se referma. C’était terminé. Il avait juste voulu tirer un coup et il a prit ce qui lui est tombé sous la main. Je le détestais et je me détestais encore plus de l’aimer. J’ai offert mon corps au diable et il as dévoré mon corps, mon cœur et mon âne. Il n’en avait rien laissé.
CHAPITRE 3 :
Il ouvrit la porte et là, je crus que j’étais en train de rêver. Je ne voyais plus rien, je m’entendais plus rien. Il était chez moi, dans mon tout petit appartement de concierge. Et il était en train de m’embrasser. Ses lèvres étaient si douces, si sucrées, si savoureuses. Non, je devais être en train de rêver. Il ne voudrait jamais de moi. J’étais tellement surpris que j’en oubliai de fermer les yeux. Il finit par relâcher mes lèvres pour plonger son regard dans le mien. Je crois que je vais m’écrouler, qu’il me retienne où je vais sombrer. J’ai envie de pleurer et je ne savais même plus si c’était de bonheur ou de tristesse. Je réussis à reprendre mes esprits et m’éloigner de lui. Cet homme est bien trop dangereux pour moi. Il était bien trop différent de moi.
- Qu’est-ce que vous faite là ?
- Qu’est-ce que je fais ? Tu m’embrasses et après, tu prends la fuite comme un lâche. Je crois que j’ai le droit à des explications.
- Je n’en ai aucune à vous fournir.
- Très bien alors je ferais ce dont j’ai envie.
Avant que je ne pus faire quoi que ce soit, je me sentis soulevé et je m’accrochai aussitôt à lui comme par réflexe de peur qu’il ne me lâche. Il m’embrassa à nouveau et cette fois-ci, je fermai les yeux, profitant de ce baiser. Ses lèvres étaient si douces, et il embrassait si bien. Je laissai sa langue aller chercher la mienne. C’était la première fois que quelqu’un m’embrassait. Je ne savais pas comment faire. J’avais peur de le décevoir et qu’il parte. Alors je répondis timidement à son baiser le laissant me porter jusqu’à la chambre. Je me sentis basculer en arrière et tomber sur le lit avec son corps sur le mien.
Je le laissais glisser ses doigts sur mon torse mis à nu. Ses doigts me semblaient brûlants, traçant des sillons enflammés sur ma peau. Ses simples caresses me rendaient fou. Il essayait de me faire perdre la tête. J’ai toujours souhaité qu’il me touche de la sorte. J’y avais rêvé encore et encore. Il finit par se défaire de mes lèvres à mon plus grand regret. Il se redressa pour s’assoir sur mon bassin me fixant en souriant. Il devait sentir mon érection. C’était tellement gênant.
- Tu m’as écouté. Tu es allé prendre un bain de soleil. Ça te va tellement bien. Tu as une peau sublime. Je suis jaloux.
- Merci. C’est le seul mot que j’ai pu dire. Lui me jalouser ? Il avait tout et moi je n’avais rien. Que pouvait il bien me jalouser ?
Il se pencha vers moi, son souffle caressait mon visage alors que le mien était rapide et court, mon cœur battait à cent à l’heure. Je ressemblais à un puceau. Merde, j’étais puceau. S’il le savait, il allait se foutre de moi.
- J’ai envie de toi depuis la dernière fois. Je croyais que tu n’étais pas gay.
- De…de quoi ?
- J’ai envi de te faire l’amour depuis que je t’ai vu à moitié nu lorsque tu sortais de la douche. Qui aurait cru que tu avais un corps si affolant ?
- Avant-hier, murmurais-je avec tristesse.
- Oui.
Seulement depuis avant-hier. Alors que moi, j’en avais envie depuis le premier jour où je l’ai vu. Pour lui, je n’étais qu’un mec de plus sur son tableau de chasse. Je le savais mais j’étais incapable de le repoussé. Mon âme me criait de le repousser de le fuir, qu’il va me faire souffrir mais mon cœur me suppliait de l’enlacer et de le laisser faire ce qu’il voulait de mon corps.
- J’ai envie de te voir nu. J’ai envie de te voir totalement nu.
Je l’aimais alors que pouvais-je faire ? Au moins, cette nuit, il sera à moi. Et à personne d’autre. J’étais prêt à tout pour qu’il ne regarde que moi, juste quelques secondes, juste le temps d’une nuit. D’une étreinte. D’un rêve.
- Alors enlève-moi tout ses vêtements.
- C’est bien ce que j’ai l’intention de faire. Répondit-il avec un sourire pervers, le regard brûlant de désir.
Je crois que je suis en train de devenir fou. Il me fait perdre pied. A-t-il conscience de l’emprise qu’il à sur moi ? Oui, il devait le savoir. Il savait que tout le monde le désire. Mais sait-il que je l’aime ?
Il détacha mon jean avec lenteur, ses dents mordillaient sa lèvre inférieure comme s’il était nerveux. Ça le rendait tellement sexy. Elle m’attirait, elle m’appelait. Je ne pouvais détacher mes yeux de ses deux lèvres que je voulais embrasser encore et encore.
Ses yeux me dévoraient avec gourmandise alors que j’étais rouge de gêne. C’était la première fois que je me retrouvais nu devant quelqu’un. Qui plus est devant l’homme que j’aime. Ses doigts glissaient à nouveau sur ma peau nue. Il les fit glisser de mon menton, frôlant ma pomme d’Adam, je déglutis avec difficulté alors qu’il caressa ma clavicule avant de descendre le long de mon torse. J’avais la sensation que le temps s’était figé tellement il faisait ça doucement. Je retins mon souffle lorsqu’il effleura mon sexe qui ce dressait de désir. J’attendais qu’il dise quelque chose comme un condamné à mort qui attendait d’être conduit sur la chaise électrique.
- Tu es magnifique André. Murmura-t-il dans un souffle contre mes lèvres.
- C’est Andreas. Répondis-je dans un souffle à peine audible.
- De quoi ?
- Rien.
Je lui retirai son t-shirt faisant glisser mes doigts sur sa peau, si douce. Il se jeta à nouveau sur mes lèvres, m’embrassant avec douceur, allant jouer avec ma langue. Je sentais ses muscles rouler sous mes doigts. Il lâcha mes lèvres pour faire glisser les siennes dans mon coup, je fermai les yeux me laissant aller au plaisir que me procurait ses lèvres brûlantes. Je m’abandonnais totalement à lui le laissant faire ce qu’il voulait de mon corps.
- Tu es délicieux, André, ta peau est si sucrée. J’ai envie de t’embrasser encore et encore.
Il continuait de faire glisser ses lèvres le long de mon torse. Chacun de ses baiser m’enflammaient encore plus. J’avais l’impression d’être en feu, de me consumer de l’intérieur. Je laissai échapper un cri de plaisir lorsque ses lèvres ce posaient sur mon sexe.
- Tu sais que tu as un sexe magnifique ? Tellement long et épais. Hm.
- Sans doute. Répondis-je à bout de souffle en sentant sa langue jouer avec mon gland. C’était si bon.
- J’ai envi de te sucer. Elle semble si délicieuse. Tu as des capotes.
- Non…je n’en ai pas.
- Heureusement que je pense à tout.
Il se redressa pour enfiler sa main dans la poche de son jean et en sortir un petit sachet. Je fermai les yeux alors qu’il déroula le fin cordon sur mon sexe. Jamais personne ne m’avait touché de la sorte et même si j’en avais envie, j’avais peur. Je crois que tout le monde à peur la première fois même si c’est avec l’homme que l’on aime. Je respirai à plein poumon et cessai de respirer lorsqu’il prit mon sexe en bouche. C’est si chaud, humide. C’était incroyable. Il faisait ça si bien que j’aurais pu jouir sur l’instant. Je me tendis lorsque je sentis un de ses doigts me pénétrer. Il relâcha mon sexe pour me fixer avec tendresse. Mon cœur tapait si fort, comme s’il voulait sortir.
- ça va aller André. Respire et détends-toi. Je vais y aller doucement. Tu me fais confiance.
- Oui.
- Ferme les yeux. Ressens juste ce que je te fais. Si tu veux arrêter, dis-le.
- Oui.
Je refermai les yeux essayant de me détendre le plus possible pour le laisser me préparer. Il reprit mon sexe en bouche et j’oubliai peu à peu la douleur. J’ouvris de grands yeux, étonné, gémissent de plaisir, lorsqu’il toucha un point sensible. Il se redressa plongeant son regard dans le mien en souriant. Il continuait à bouger son doigt.
- ça, c’est la prostate, André. C’est bon, non ? Quand je te touche ici ? Demanda-t-il d’une voix sensuelle.
- C’est…bon…
- J’en mets un deuxième. Ça risque de faire un peu mal.
- vas-y….ça va aller.
Il voulut redescendre pour finir ce qu’il avait commencé mais je le retins par la nuque l’attirant à mes lèvres, c’est là que je voulais sentir les siennes. J’enfonçai mes ongles dans son dos lorsqu’il entra un deuxième doigt. Ce n’était pas humain… Comment pouvait-on supporter ça…c’est si…bon…merde. Il suffisait qu’il touche un seul endroit pour me rendre fou. J’étais trop faible. Il m’embrassait tout en faisant bouger ses doigts en moi. Je le voulais, j’en voulais plus. Je voulais son sexe au plus profond de moi. Il relâcha mes lèvres pour me regarder.
- Je peux entrer en toi André ? Je peux plus me retenir. Laisse moi te posséder, s’il te plait.
- Je…fais-le…j’en ai envie aussi.
Il se releva pour retirer le reste de ses vêtements. Lorsqu’il fut enfin nu, j’en eu le souffle coupé. Il était tellement beau. Et il me voulait. Je devais être en plein rêve. Son corps était élancé, musclé comme il le fallait. Oui, il était sublime, tel un dieu de l’antiquité. Et moi, j’étais un simple mortel qui allait être aimé par un dieu. Tel
Hyacinthos aimé du bel Apollon. Ça finit toujours mal pour l’amant d’un dieu. Ils n’ont fait que se brûler les ailes. Et j’allais me les brûler aussi. Comme Icare, je voulais à tout prix voler jusqu’au soleil qui brillait si fort au-dessus de moi.
Je tremblais de peur et il le vit. C’était difficile de ne pas le voire. Il passa sa main sur ma joue et ce simple geste suffit à apaiser un peu ma peur.
- C’est ta première fois que tu le fait avec un homme. ?Tu n’es pas homo ?
- Si.
- Alors tu m’as jamais été le passif.
- hm.
- N’aie pas peur. Je te promets d’être doux.
Il posa à nouveau ses lèvres sur les miennes, juste un contact, juste une présence réconfortante. Je crispai mes doigts sur les couvertures alors que son gland pressa contre mon entrée écartant mes chairs pour pouvoir les pénétrer. Son souffle, sa présence apaisaient ma douleur, mon angoisse. J’ouvris les yeux pour voire qu’il me fixait avec tendresse. Est-ce qu’il se comportait ainsi avec tout ses amants ou seulement avec moi ? Je voulais croire que j’étais le seul à pouvoir voir ce visage. C’était douloureux. Mais j’étais dans les bras de l’homme que j’aime alors cette douleur et supportable. Il était entièrement en moi, j’essayais de reprendre mon souffle et de faire taire la douleur. Il posa sa main sur ma joue la caressant avec douceur me faisant totalement perdre la tête.
- Est-ce que je peux bouger maintenant ?
- Oui…vas-y…ça va…
Il se mit à bouger doucement sans précipitation. Il me fixait toujours se souciant de savoir si je supportais sa présence en moi. Je glissai mes bras autour de sa nuque pour pouvoir ravir ses douces lèvres. Je me laissai porter par ce baiser, doux, langoureux. Peu à peu, le plaisir prit place dans mon corps. Et je ne pus retenir un râle de plaisir. J’étais en train de perdre la tête entre ses bras. Il me serra contre lui m’embrassant avec plus de passion encore.
- Aaah…plus…plus fort…aaah…c’est bon…aaah…oui.
- c’est …tellement bon…de te faire l’amour…aaah…
Il se redressa se détachant de moi et accéléra encore ses coups de reins. Il allait ne tuer tellement c’était bon. J’ouvris les yeux pour le regarder, il était si beau. Un mâle dans toute sa splendeur. Le visage déformé par le plaisir, le corps en sueur, tous ses muscles en action. Oui, il était sublime et je l’aimais tant. Je voulais le lui dire, le lui crier. Mais j’avais si peur qu’il me rejette. Je ne le supporterais pas. Je levai le bras posant ma main sur sa joue, la caressant avec douceur. Il ouvrit les yeux, ils débordaient de tendresse et d’amour. Non, mon esprit devait me jouer des tours. Il se pencha vers moi, posant ses lèvres sur mon front.
- Tu es…magnifique…quand ah…tu fais l’amour…hm….vraiment beau.
- Tu es…aaah…bien plus…aaah… beau que moi…c’est bon…aaah… je vais jouir…
- moi…aah…aussi…ensemble…
Je le sentis se tendre, son corps fut pris de spasmes. Il venait de jouir et je me libérai dans ma prison de latex. Il s’écroula sur moi à bout de souffle, je refermai mes bras autour de lui le serrant contre moi de peur de le voir partir. Je sentais son cœur battre contre le mien. J’avais envie de pleurer tellement j’étais heureux. Ça avait été tellement bon que j’avais envie qu’il recommence. Je ne voulais pas le laisser repartir.
- Waouh…waouh…putain André…c’était vraiment…incroyablement bon. Tu es si beau lorsque tu fais l’amour.
- …
- Qu’es ce qu’il y a ? Tu n’as pas aimé ?
Je le repoussai pour me redresser. Il me fixa avec incompréhension. Il voulut ce redressais mais je le forçai à rester allongé.
CHAPITRE 2 :
Je fus réveillé par des coups à la porte. Je n’avais presque pas fermé l’œil de la nuit, j’en avais passé une bonne partie à pleurer. J’avais la tête dans le cul et je n’avais vraiment pas envie de travailler aujourd’hui. J’ouvris la porte et j’eus envie de la refermer aussitôt lorsque je vis Sean qui me fixait avec froideur. Il m’avait toujours fixait avec indifférence mais jamais avec une telle froideur. Il me détestait donc tant que ça ?
- Que puis-je pour vous ?
- J’ai une fuite dans la cuisine. Je veux que tu viennes voire ça ce soir. Je rentre à 20 heures soit là à 20 heures 30.
- D’accord.
Je croyais qu’il en avait fini et refermais la porte mais il la retint me forçant à la rouvrir. Son regard était plus froid encore et sa voix n’avait plus rien de douce.
- Pourquoi t’as fait ça hier soir ?
- Faire quoi ?
- Claquer la porte.
- Ce n’est pas un baisodrome ici. Vous avez un appartement pour cela. La prochaine fois, c’est une amende. Et je voulais dormir.
- C’est ça, retourne dormir alors. Tu devrais baiser de temps en temps pour te détendre. T’es pire qu’un vieux. Je déteste que l’on me fasse ce genre de choses.
- Et moi, je déteste que l’on baise devant ma porte. Je serais la à 20 heure 30, bonne journée.
- C’est ça.
Il partit enfin alors que mon cœur était au bord de la rupture. C’était la première fois que l’on parlait autant et c’était pour s’engueuler. Il doit me détester encore plus maintenant. Pourquoi est-ce que j’ai fait ça ? Parce que j’étais fou de jalousie de le voir avec tout ces mecs alors qu’il ne me regardait jamais. Je voudrais juste qu’il me désire. Juste une fois. Qu’il me regardât avec du désir dans le regard. Que dois-je faire pour cela ?
À 8 heures 15, j’étais devant sa porte, je n’osais pas frapper. Et s’il était avec un autre mec? Je crois que je ne le supporterais pas. C’était tellement dur de devoir affronter cela encore et encore, jour après jour. Je n’en avais plus la force. Je pris mon courage à deux mains et frappai enfin à la porte. J’attendis quelques seconde et la porte s’ouvrit sur l’homme qui tourmentait tant mon cœur.
- Tu es en avance. Vas-y, entres, je vais me changer. Tu sais où est la cuisine. Je te laisse faire.
- Oui. Je me mets au travail.
Je le regardai se diriger vers sa chambre et refermer la porte derrière lui. Combien d’homme avait pu y entrer ? Moi, je ne le pourrais sans doute jamais. Je me dirigeai vers la cuisine. Son appartement était sans nul doute le plus grand de tous, il était vraiment magnifique. Je me demandais ce qu’il pouvait bien faire comme boulot pour pouvoir se payer un tel appartement.
- ça avance ?
- Merde. Je me suis fait mal.
Sous la surprise, je m’étais redressé trop vite et ma tête avait rencontré l’évier. Ça faisait un mal de chien. Je sortis de sous l’évier, il me fixait en silence alors que je me frottais la tête. Il se mit à rire. C’était la première fois que je l’entendais rire. Son rire était si doux, si mélodieux que l’on dirait un ange. Il s’accroupit devant moi posant sa main sur ma tête et la douleur disparut aussitôt. Il était si près de moi que je sentais son souffle sur ma peau. Il cherchait à me rendre fou.
- Désolé de rire. Mais tu aurais dû voire ta tête. Trop mignon. Ça va ?
- Oui, ce n’est rien.
- Tu veux boire quelque chose?
- Non merci.
Je me levai, lui tournant le dos pour allumer l’eau. Et je me retrouvai trempé de la tête aux pieds. J’avais oublié de serrer le joint. Merde.
- Merde, putain, fais chier !
- Tu es bien vulgaire tout d’un coup. Ce n’est pas joli de tels mots dans une si jolie bouche.
Arrête de jouer avec moi Sean. Je n’étais pas un mecs de ta cour. Je repassai sous l’évier pour resserrer le joint et en ressortis quelques secondes plus tard. Il me fixait en souriant. Seigneur pourquoi faut-il qu’il soit aussi beau ?!
- Tu devrais te changer, tu va attraper froid.
- Non, ça ira, j’habite juste en dessous. Je vais y aller. C’est réparé.
Je retirai mon t-shirt pour l’essorer un peu. Je sentais son regard sur mon corps et ça ne gênait. Je me dépêchai de ranger mes outils. Il fallait que je parte d’ici où j’allais lui sauter dessus pour l’embrasser. Et il me repousserait sans doute en me disant que je le dégoûte et qu’il ne veut pas de moi.
- Je vais y aller.
- Tu ne veux vraiment pas boire un verre ?
- Non merci.
- Quand c’est madame Rose, tu restes boire un verre alors pourquoi pas là ?
- Je n’ai pas le temps. Bonne soirée.
Je pris mes affaires et me dirigeai vers la porte, pressé de sortir d’ici par peut de faire une connerie.
- André, attends.
Je me retournai vers lui. Il me fixait en silence. Dis quelque chose. Je fixais ses lèvres que je désirais tant pouvoir recouvrir des miennes. Et avant que je ne pus m’en rendre compte, j’avais posé mes lèvres sur les siennes puis je m’écartai de lui aussitôt. Merde qu’est-ce que je venais de faire ? C’est pas possible, je n’avais pas pu faire ça. C’était fini, il ne voudra plus jamais me voire après ça.
- je…je suis désolé, monsieur. Je ne sais pas ce qui m’a pris…je… désolé. Je ne… je ne le ferais plus.
Je sortis aussitôt de l’appartement et dévalais les escaliers aussi vite que je le pouvais pour aller m’enfermer chez moi. Je ne mis à faire les cent pas dans le couloir cherchant une excuse à lui fournir lorsque je le reverrais demain.
- Je vais lui dire que je l’ai pris pour une autre personne. Non, il ne le croira jamais. Qu’est-ce que je vais faire. Merde.
Je sursautai lorsque j’entendis frapper à la porte. C’était sans doute le locataire du numéro 15, j’avais promis de passer jeter un coup d’œil sur sa machine à laver qui faisait des siennes. J’ouvris la porte et essayai de la refermer aussitôt le cœur au bord des lèvres.
CHAPITRE 1 :
Ce soir-là, il vint taper à ma porte comme à son habitude. Je sortais juste de la douche, je n’avais pas eu le temps de m’essuyais et avais enfilé un bas de jogging en vitesse. J’ouvris la porte, c’était bien lui, et je frissonnai lorsque je sentis son regard ce poser sur mon corps. Je sentais ses yeux glisser sur mon corps. Il ne devait pas me trouver à son goût, ça, je le savais déjà. Qu’il parte vite.
- c’est pour votre courrier ?
- oui. Répondit-il continuant de détailler mon corps.
- je vais le chercher.
Je détournai les talons pour aller dans mon salon. Il n’avait qu’une seul lettre, je me retournai et fus surpris de le trouver derrière moi. À détailler mon appartement.
- c’est petit, chez toi.
- ça me suffit pour moi tout seul.
- c’est très joliment décoré. Tu as beaucoup de goût.
- merci monsieur. Tenez votre lettre.
- merci. Dis, tu devrais sortir plus souvent, c’est dommage de ne pas entretenir cette belle peau mat.
- je…je n’ai pas le temps.
- c’est dommage. Bonne soirée, André.
- merci vous aussi.
Il allait sortir mais il se retourna vers moi. Je me surpris à vouloir qu’il se jette sur moi pour m’embrasser et me faire l’amour. Mais qu’est-ce que je crois moi? Il ne s’intéressait pas à moi. Il devait encore avoir un bel homme qui l’attendait prêt à s’offrir à lui.
- j’ai failli oublier, j’organise une petite fête ce soir.
- oui.
- il risque d’y avoir un peu de bruit.
- ah, d’accord, c’est noté. Merci de me prévenir.
- c’est normal.
Il sortit et je me laissai tomber sur mon canapé. L’espace d’une seconde, j’ai cru qu’il voulait m’inviter. Ce que je peux être con, parfois. Qu’est-ce qu’il voudrait faire avec un mec comme moi? Toute la soirée, j’entendis les va-et-vient incessants dans les couloirs. Il avait vraiment beaucoup d’amis. J’avais fini par m’endormir seul dans mon lit avec pour seule compagnie ma tristesse. Il était intouchable et pas fait pour moi. J’étais à des années lumières de son monde et je ne pourrais jamais le rattraper, moi, simple concierge.
J’ai très mal dormi cette nuit là. Mon sommeil a été peuplé de rêves de Sean. Où il me rejetait comme la pire des merdes. Je m’étais réveillé les larmes aux yeux. Il ne m’aimerait jamais, je le sais très bien. Je n’avais jamais eu l’espoir qu’il puisse me regarder autrement que comme le concierge de l’immeuble où il dormait.
Je pris une douche, sortis de mon appartement pour commencer la journée de travail. Il devait déjà être parti depuis longtemps. J’eus à peine le temps d’ouvrir ma porte que je le vis dans le couloir où il avait plaqué un jeune homme brun contre le mur et l’embrassait avec force, pressant son corps contre le sien. Je sentis la jalousie m’envahir. Je n’avais pas le droit de ressentir cela, il n’est pas à moi. Il glissa sa main sous son t-shirt le faisant gémir de plaisir. J’aimerais pouvoir ressentir ce genre de choses un jour. Des mains qui me caressent. Mais personne ne veux de moi.
- j’ai envi de te sauter, Danny.
- alors fais-le, j’en crève d’envie. Baise-moi.
- tu veux faire ça ici ? Dans ce couloir ? Contre ce mur ? Lui demanda-t-il en lui mordillant l’oreille le fessant gémir encore plus.
- oui maintenant. Tu m’excites trop. Je peux plus attendre, mets-la moi.
Je fermai la porte doucement pour ne pas qu’il remarque ma présence et quittai l’immeuble pour aller m’enfermer dans la voiture, essayant de retenir mes larmes. C’était tellement dur de le voire avec tout ces mecs. Les voir s’embrasser, se caresser. Je détestais cet homme mais je l’aimais bien plus encore. C’est décidé, je prenais une journée de repos et allai faire un tour à la plage. Ça faisait tellement longtemps que je n’y suis pas allé. J’avais besoin de me détendre.
Je passai la journée entre la plage et les boutiques, j’ai diné à l’extérieur et je suis allé au cinéma avant de rentrer chez moi vers les 22 heures.
Ça m’a fait du bien de pouvoir passer une journée tranquille. J’avais arrêté de penser à lui durant quelques heures mais maintenant que j’étais de nouveau seul chez moi, je me remettais à penser à lui. Encore et toujours à lui.
En plein milieu de la nuit, je fus réveiller par du bruit dans le couloir et des coups contre le mur. Je me levai pour aller voire ce qui ce passait. J’ouvris la porte et je sentis mon cœur se serrer lorsque je le vis en train de baiser un mec différent de ce matin contre le mur. Pourquoi est-ce qu’il devait faire ça ici ? Juste à côté de ma porte.
Ce n’était qu’un connard ! Il foutait vraiment sa queue n’importe où. Je claquai la porte avec force et me laissai glisser contre la porte enfonçant mon visage entre mes mains. Mon cœur me fessait tellement mal.
- putain, il fait chier ce connard. Il ne c’est pas fait baiser.
L’entendre dire ça me fit encore plus mal.
- allez, ce n’est pas grave, on va finir ça chez toi.
- non, je finis toujours ce que j’ai commencé.
- aaah…mais il va entendre…aah.
- je m’en contre balance. Ce n’est que le concierge, il n’a rien à dire. Je baise qui je veux où je veux.
Je ne pouvais plus retenir mes larmes. C’est donc ce qu’il pensait de moi. C’était vrai : je n’étais que le concierge. Je pleurais alors que je les entendais baiser contre ce mur. J’ai mal, tellement mal.
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