CHAPITRE 4 :
Je pris place sur son bassin. J’allais lui montré ce dont j’étais capable. Je retirai le préservatif qu’il portait. J’allais lui montrer ce que je savais faire. Peut-être que si je lui donnais du
plaisir, il restera à mes côtés et qu’il se contentera de ma présence à ses côté.
- Que fais-tu ?
- Je veux te sentir en moi sans rien d’autre. Sans aucune barrière. Laisse-moi te recevoir en moi encore une fois.
J’apposai mes lèvres sur les siennes avec douceur alors que je m’empalai sur son sexe tendu avide de me posséder à nouveau. Seigneur, quelle différence pour quelques millimètres. C’était
tellement bon de le sentir sans rien pour entraver notre union. Je rejetai la tête en arrière criant de bonheur, le cœur battant la chamade, le souffle court. Je posai mes mains sur son torse et
me mis à bouger sur lui gémissent de plaisir. C’est tellement bon de l’avoir en moi. Je sentais son cœur battre sous mes doigts. Il battait aussi fort que le mien mais il n’était pas amoureux
comme je l’étais. Je frissonnai en sentant ses doigts prendre mon sexe pour le caresser. Ses mains étaient si fermes, si douces, si brûlantes. J’ouvris les yeux pour le regarder. Son regard était
si intense qu’il pénétrait en moi sans que je ne puisse rien faire à part refermer les yeux pour qu’il ne puisse rien y lire.
- André…aaah…ouvre les yeux…j’adore tes yeux…ils sont sublimes.
Je ne pus faire autrement que d’ouvrir les yeux pour plonger mon regard dans le sien. Je me mis à bouger plus vite, plus fort sur lui le faisant gémir de plaisir. C’était tellement bon. Il posa
sa main sur ma joue la caressant avec douceur alors que les doigts de son autre main venaient se nouer aux miens. Je me penchai vers lui posant mes lèvres sur son front, les faisant glisser le
long de l’arrête de son nez, jusqu’à ses lèvres. Je restai à le fixer sans prendre ses lèvres. Il faisait une chaleur étouffante dans cette chambre, un feu ardent qui nous consumait tous deux,
telles les flammes de l’enfer et je ne voulais pour rien au monde leur échapper. Je finis par succomber à l’appel de ses lèvres tentatrices. Et les ravis avec douceur et passion. Il m’entoura de
ses bras me serrant contre lui avec force. Je me sentais si bien là entre ses bras. Je m’y sentais à ma place. Je blottis mon visage dans son coup me laissant aller à ce plaisir qui me dévorait
les entrailles. Je voulais que ce moment ne cesse jamais. Qu’il me garde dans ses bras jusqu’à ce qu’il soit rassasié de mon corps. Jusqu’à ce qu’il m’ait entièrement dévoré, mon corps, mon cœur
et mon âme. Je lui offrais tout mon être.
Je le sentis jouir en moi et c’était tellement bon que cela suffit à me faire jouir. On avait jouit ensemble, yeux dans les yeux et ça avait été grandiose. Je m’appuyai sur mes avant-bras pour ne
pas m’écrouler sur lui, mon regard était toujours plongé dans le sien. Je lui adressai un léger sourire alors qu’il faisait glisser ses doigts dans mes cheveux.
- Tu es vraiment un dieu du sexe, André.
- Ah oui ? Première nouvelle.
- Tu dois rendre les mecs fous avec un tel corps.
- c’est à eux qu’il faut le demander.
Il n’y avait personne à qui le demander vu que je n’étais jamais sorti avec qui que ce fût.
Je me redressai libérant son sexe, je sentais son sperme couler le long de mes cuisses. On avait fait l’amour. Qu’allait-il se passer à présent ? Il allait partir et je redeviendrais un simple
concierge. Je continuerais à le regarder de loin accompagner de tous ses mecs plus beaux les uns que les autres et pour lui je ne serais qu’un homme parmi tant d’autres alors que moi, je me
languirai de pouvoir à nouveau passer une nuit dans ses bras. Mais il ne couchait jamais deux fois avec le même mec.
Je rentrai dans la douche laissant l’eau glisser le long de mon corps. J’avais envie de pleurer. Tout cela n’était qu’un rêve, un bonheur utopique. Je posai mon front contre le mur essayant de
refouler ma tristesse, je ne devais pas pleurer, je savais ce que je faisais en acceptant de coucher avec lui. J’aurais dû refuser, ne jamais connaitre ce bonheur qu’il allait m’arracher. J’étais
trop faible, trop amoureux de lui. Je me détestais. Je le détestais.
Je sursautai lorsque je sentis deux bras m’enserrer et des lèvres douces, ces lèvres que j’aimais tant, se poser sur ma nuque. Je fermai les yeux frémissant à ce contact. Je l’aimais, je l’aimais
tant. Chacune de ses caresses, chaque baiser, chaque parole avaient pour effet de m’enchainer encore plus à lui.
- Ce n’est pas permis d’être aussi sexy. Tu me fais bander. J’ai encore envie de toi.
Il fit glisser ses mains sur mon corps, mon souffle s’accéléra, mon cœur battait si fort qu’il aurait pu l’entendre. Il me força à me pencher en avant, je posai mes mains sur le mur fermant les
yeux. Son corps collé au mien était brûlant, je ne pouvais pas lui résister. Je sentis son sexe écarté mes chairs pour se faire une place en moi, allant toucher mon point sensible me faisant
gémir de plaisir. Ses bras m’entouraient me retenant avec fermeté, m’empêchant de m’écrouler sous la force de ses va-et-vient, puissants, profonds, incroyablement jouissifs. Je devenais fou entre
ses bras. Ses lèvres dévoraient ma peau avec gourmandise. Son souffle se faisait plus rapide, plus difficile à chaque coup de rein comme s’il suffoquait de prendre tant de plaisir. Est-ce que
tout ses hommes le rendaient ainsi ? Peut être plus encore.
- Tu vas me tuer André…c’est si bon…aaah…ne me serre pas autant… je vais jouir.
- Je…aaah…j’ai rien fait…Sean…c’est…t’arrête pas…aaah…
Je devenais fou, j’étais bon à enfermer. Sa chaleur me consumait. Je finis par jouir alors qu’il se libérait une nouvelle fois en moi. Mes jambes cédèrent m’envoyant rencontrer le sol. Je
tremblais de tout mon corps, de plaisir, de tristesse. Je ne savais plus du tout. Il se laissa tomber à mes côté m’enserrant de ses bras. Je fermai les yeux me laissant aller contre lui essayant
de reprendre un peu de contenance.
- ça va aller André ?
- Oui. Ça va. Laisse moi juste reprendre mon souffle.
Je trouvai la force de me remettre sur mes jambes, l’eau coulait toujours sur nos deux corps, elle était devenue froide apaisant le brasier de mon corps. Il se redressa à son tour, posant sa main
sur ma joue. Pourquoi fallait-il qu’il soit si doux avec moi ? Pourquoi fallait-il qu’il me donne de faux espoirs ? J’attrapai le gel douche que je versais dans mes mains et les posai sur sa peau
encore brûlante. Elle était si douce, je tremblais à ce simple contact. Je voulais profiter de ce moment, pas de sexe juste de la tendresse. Il glissa sa main sous mon menton pour me faire
redresser le visage. Son regard accrocha le mien et je me sentis transporté dans un monde de douceur, de bonheur. Je flottais sur des nuages, je savais que la chute serait douloureuse mais je
voulais monter aussi haut qu’il me le permettait. Je voulais faire partie de son monde quelques minutes même s’il devait m’en faire sortir avec un grand coup de pied au cul. Il apposa ses lèvres
sur les miennes. Ce baiser était différents des autres, plus doux, plus tendre, plein de promesse et d’espoir.
J’entrai dans la cuisine, j’avais une faim de loup. Je n’avais pas pris le temps de m’habiller et portais une simple serviette autour de la taille. Je souriais béatement alors que je cherchais
dans mes placards ce que je pouvais faire à manger. Je me retournai en entendant la porte de la chambre s’ouvrir et se refermer. Je me dirigeai vers la sortie et m’arrêtai dans l’embrassure de la
porte en le voyant habiller prêt à partir et je perdis la béatitude qui m’avait envahie après ce baiser. Tout cela n’était que des chimères. Lui semblait impassible, il ne faisait même pas
attention à moi. J’étais redevenu l’invisible concierge. Le rêve venait de prendre fin. Qu’avait-il à faire de moi ? Il avait eu ce qu’il voulait. Je m’étais offert à lui si facilement que j’en
avais honte. Il devait me prendre pour un mec facile. Il était mon premier, mon unique. Cela n’aurait pas dû se passer ainsi. L’amour et ensuite le sexe pas l’inverse. Je venais de perdre toute
chance de le conquérir.
Je finis par rompre ce silence oppressant alors qu’il enfilait sa veste.
- Tu…tu pars déjà Sean…tu ne veux pas rester manger ?
- Il est tard. Je commence tôt demain.
- Ah oui…désolé de vous avoir fait perdre votre temps.
C’est lui qui est venu me chercher, qu’est-ce que je disais? Merde, crie-lui dessus, dis lui de foutre le camp !
- C’est juste que pour une fois…que j’ai quelqu’un chez moi…mais ce n’est pas grave. Bonne fin de soirée.
- And…
- Vous savez où est la porte. Je n’ai pas besoin de vous raccompagner.
Je me détournai de lui pour retourner dans la cuisine. J’entendis la porte s’ouvrir. Il était parti, tout s’était fini aussi vite que ça avait commencé. La porte se referma. C’était terminé. Il
avait juste voulu tirer un coup et il a prit ce qui lui est tombé sous la main. Je le détestais et je me détestais encore plus de l’aimer. J’ai offert mon corps au diable et il as dévoré mon
corps, mon cœur et mon âne. Il n’en avait rien laissé.
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