CHAPITRE 6 :
Ronald était toujours allongé sur le lit, le maudissant, lui, il ne voulait embrasser qu’Angel.
C’avait été pour l’aider mais quand même, il était parti, bon débarras. Il remonta les couvertures sur lui soufflant de lassitude. Il pensait à son ange qui devait dormir dans les bras de l’autre
con après avoir fait l’amour. Et son cœur lui faisait tellement mal.
Joël vit deux mecs sortir des buissons, ils étaient vraiment costaud et ils le fixaient avec
méchanceté. Il avait peur, il ne savait pas où il était ni ce que lui voulaient ces mecs. Il était terrorisé parce que personne ne viendra l’aider et surtout pas Ronald qui était bien trop
obnubilé par Angel.
- T’es un des
Français, toi. Vous nous faites de l’ombre alors si on te met hors forfait, on aura peut-être une chance de gagner.
- Ne…ne me touchez
pas…s’il vous plait…je n’ai rien fait…
Joël, paniqué, ne savait pas quoi faire. Ils étaient si menaçants. Ils se rapprochaient de lui, l’une
des deux le souleva et le plaqua contre l’arbre.
- Regard-le, il
pleure comme une fille.
Ils riaient mais Joël réussit à se défaire de leur prise et s’enfuit aussi loin qu’il le put mais il
les entendait toujours. Il arriva enfin à la plage et entra dans l’eau, s’engouffrant dans l’eau noire. Le seul endroit ou il se sentait en sécurité, il venait de passer la pire soirée de sa
vie.
La porte de la chambre s’ouvrit, Ronald ouvrir les yeux, il était trois heures du matin. Il alluma la
lumière, bien décidé à régler ses comptes avec le blond. Il vit Joël devant la porte ruisselant d’eau la tête basse.
- Où tu
étais ? Tu as vu l’heure qu’il est ? Et pourquoi tu es tout trompé ?
-…
- Joël,
réponds-moi.
-…
Ronald se leva excéder par le mutisme de son colocataire, il l’attrapa par le col, l’obligeant à le
regarder. De fait, il était effectivement blanc comme un cadavre, les yeux cernés et rouges. Joël se défit de sa prise pour entrer dans la salle de bain, retira son seul vêtement. Il entra sous
le jet de la douche, laissant l’eau détendre ses muscles, il avait froid, il n’arrivait pas à se réchauffer. Ce n’es pas le nomment de tomber malade. Il avait un tournoi à faire, hors de question
qu’il laisse ces connards gagner.
Il finit par ressortir de la salle de bain une bonne demie heure plus tard. Ronald le fixait en
silence. Il se glissa sous ses couvertures, fixant le plafond.
- Où était tu Joël
?
- Je me baladais,
j’avais besoin d’être un peu tranquille.
- Alors pourquoi
t’es trempé ? Il pleut pas et t’as pleuré.
- Ne t’en fais
pas, ça ne m’empêchera pas de tenir ma promesse, je t’aiderais à remporter ce tournoi.
- Ce
n’est…
- Je suis fatigué
alors bonne nuit Ronald.
- Joël, on doit
parler.
-…
- Joël
?
Ronald se redressa pour regarder le blond qui dormait déjà, il devait vraiment être fatigué. Le roux
le regarda dormir, il le trouvait vraiment mignon lorsqu’il dormait. Il avait vraiment été un monstre avec lui depuis le début de ce tournoi, trop aveuglé par sa tristesse alors que Joël faisait
tout pour l’aidé. Et lui, il le faisait pleurer. Il s’en voulait tellement.
Lorsque Joël se réveilla, il était déjà 10 heures, il se redressa, il avait un mal de tête
insupportable et une atroce envie de vomir. Il se leva comme un beau diable et courut jusqu’à la salle de bain pour rendre tout ce qu’il avait dans l’estomac. Il finit par rejoindre son lit
s’écroulant dessus à bout de force, tout son corps lui faisait mal.
La porte de la
chambre s’ouvrit sur un Ronald tout sourire un plateau dans les mains.
- T’as une tronche
à faire pâlir un mort, Jo.
- Je le sais, ça
change pas vraiment de d’habitude. Répondit-il d’une voix à peine audible.
- il ne fallait
pas allait barboter jusqu’à 3 heures. Je t’ai apporté le déjeuner et de quoi te soigner.
- Et en quel
honneur ?
- pour
m’excuser.
Ronald s’approcha de lui et s’assit à ses côtés, il posa sa main sur la joue du blond, faisant frémir
ce dernier de surprise et de bien être. Il sentit une douce chaleur envahir son corps.
- Tu sais que tu
as des yeux sublimes, Jo ? Tu es bien plus mignon sans tes lunettes.
- Hm…oui sans
doute.
- Dis, Jo, tu as
quel âge ?
- 17
ans.
- On est de la
même année. Comment ça se fait que je ne t’ai jamais vu ?
- Toi, tu ne m’as
jamais vu moi si. C’est juste que je ne suis pas très intéressant, j’ai un physique passe partout que personne ne remarque jamais. Avant que le directeur ne m’appelle pour ce tournoi, absolument
personne n’était au courant de mon existence. À part peut-être les garçons de mon dortoir et encore. Tout le monde se contre-fiche de moi.
- Moi, j’aimerai
bien que l’on devienne ami. Répondit Ronald en lui souriant continuant de lui caresser doucement la joue.
- Oui, moi aussi.
Murmura le blond. Amis.
- Tiens, prend ça.
Ça ira mieux après. Ronald retira sa main et Joël se sentit à nouveau si froid.
- Merci.
- Non, merci à toi
pour tout ce que tu fais pour moi.
- On est une
équipe, on doit se serrer les coudes.
- On va le
remporter ce tournoi.
- Oui. Répondit-il
en lui souriant avec douceur.
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