Mercredi 17 mars
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et voila l'arrivé du
nouveau personnage. dite moi ce que vous en penser.
CHAPITRE 25:
C’était une très belle journée
aujourd’hui mais, encore une fois, je ne
pouvais en profiter. Depuis combien de temps n’avais-je pas passé une journée
agréable, à rire, à m’amuser, à faire ce que font les
enfants ordinaires ? Je n’avais que 15 ans mais
j’ai déjà tout perdu de mon
enfance.
Cela faisait déjà plusieurs jours que l’on était arrivés à port blanc. Un
des plus infectes repaires de pirates. Et il me gardait à ses côtés jours et nuits. Il m’était impossible de faire le
moindre geste sans qu’il ne soit au courant.
J’étais surveillé à chaque seconde de
ma vie. Cette vie que je détestais tant. Je haïssais mes parents de m’avoir abandonné entre les bras de
cet homme infect juste pour garder leurs biens. Ils m’avaient échangé contre leurs
liberté, contre leur confort. Je voulais juste le revoir. Qu’il me serre dans ses bras.
Qu’il me rassure.
Je marchais dans les rues du port.
J’avais enfin réussi à lui échapper.
Il allait me rattraper, il finissait toujours par me rattraper. Il allait me punir encore s’il me retrouvait. Je
n’aimais pas
lorsqu’il me touchait,
lorsqu’il me faisait toutes ces choses que
je ne voulais pas faire. Je devais lui échapper le plus longtemps possible.
Je m’arrêtais lorsque je vis un jeune
homme blond assis sur la fontaine le regard perdu au loin. Je le trouvais beau. Incroyablement beau. Le vent faisait voler ses cheveux, il ne voyait même pas toutes ses femmes qui le dévorait du
regard. Le soleil faisait brillait sa peau, il ressemblait à un ange de lumière. Sans que je ne puisse me retenir, mes jambes me portèrent vers lui et je m’assis à ses côtés.
- Pourquoi as-tu
l’air si triste ?
Il se retourna vers moi et je fus frappé par la beauté de ses yeux. L’un était bleu, l’autre vert, l’océan et les plaines de verdure.
L’eau et la terre, deux belle choses
réunies pour en former une encore plus belle. Je me mis à rougir et détournai la tête, gêné par cette vision.
- je suis vraiment
désolé. Je n’aurais pas dû vous poser cette
question ni vous importuner de la sorte.
Je voulus me lever pour partir mais il retint, je me retournai vers lui, étonné. Il me regarda en
souriant et il était tellement beau. Je n’avais jamais vu personne sourire
d’une façon aussi belle. Pourquoi mon
cœur battait-il aussi vite ? Le contact de sa main sur ma peau m’infligeait une douce brûlure.
C’était tellement différent de
lorsqu’il me touchait. Sa main était
douce, son étreinte tendre.
- Tu peux continuer de
me dire « tu ».
Sa voix était si douce, chantante. Il détourna la tête me privant de la vue de ses deux magnifiques
joyaux. Il semblait tellement triste que je ne pouvais m’empêcher d’être triste pour lui.
Qu’est-ce qui pouvait le rendre aussi
mélancolique ? Il respira un grand coup renversant la tête en arrière pour regarder le ciel. J’avais envie de faire glisser mes
doigts sur son cou offert.
- L’homme que j’aime depuis des années, que je
croyais incapable de tomber amoureux…il est amoureux d’un autre. Pas de moi.
- Ah.
J’étais un peu triste de le savoir
amoureux de quelqu’un. De savoir qu’il en souffrait. Je voulais le
prendre dans mes bras pour le consoler mais je n’y arrivai pas. Sans doute de peur de le voire me repousser.
- Et est-ce que cela
est douloureux ?
- Oui,
c’est vraiment douloureux. Comme si
ton cœur était prisonnier d’une cage trop petite qui nous
lacérait et,, à chaque seconde, cette cage devient encore plus petite, jusqu’à ce que notre cœur ne puisse plus
le supporter et explose. Surtout de les voir ensembles, de les voire s’embrasser, de l’entendre dire qu’il l’aime alors que ce connard ne fait
que se servir de lui. Ce matin, je les ai surpris en train de faire l’amour et ça m’a fait tellement de
mal.
- Pourquoi ne rien lui
dire ?
- Parce que je ne veux
pas le perdre parce que je suis lâche. Et tu veux savoir le pire dans tout cela ? C’est que je me plains alors que ce
n’est pas du tout mon genre de faire
ça.
Il posa à nouveau ses yeux sur moi en me souriant et je sentis mon cœur repartir de plus belle. Je ne
savais pas ce qu’il m’arrivait mis je savais que ça me
faisait peur.
- Et toi, alors
pourquoi te ballades-tu seul ? Ne devrais-tu pas être avec tes parents ?
- Je
n’ai plus de parents. Ils
m’ont abandonné.
- Moi, je
n’aurais jamais abandonné un petit
mec aussi mignon que toi.
- Merci. Répondis-je en
rougissant encore plus.
- Tu vis seul ?
- Non
j’essaye d’échapper à
quelqu’un.
- Tu veux
m’en parler.
Non, il ne fallait pas qu’il le sache. Je ne voulais pas lui
en parler où il allait partir loin de moi. Je baissai la tête pour essayer de refouler mes larmes. Il glissa son index sous mon menton pour me faire relever la tête alors que les larmes coulaient
sur mes joues. À ma grande surprise, il m’attirait contre son corps puissant.
Jamais je ne m’étais senti aussi bien
qu’à cet instant, dans les bras de cet
inconnu. La chaleur de son corps se répandait dans mon corps gelé par ses longues nuits de souffrance. Je ne voulais plus quitter ses bras si rassurants. J’avais l’impression que le monde avait cessé
d’avancer. Que la terre avait achevé
sa course folle autour du soleil. Que plus rien n’existait à par lui et cette
étreinte. Je me sentis revivre, je me sentais fort.
- Shawn.
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