et voila le chapitre 19 bonne lecture.

CHAPITRE 19　:

Ils n’étaient plus que douze en course et ils allaient devoir chercher au fond de l’océan leur passe pour le final du tournoi. Seul quatre d’entre eux y accéderaient.

Joël regardait le roux du coin de l’œil, il ne lui avait pas reparlé depuis leur dernière épreuve et Ronald était bien trop en colère pour faire le premier pas. Au petit matin, il avait trouvé une de ses plantes dont il ne connaissait pas le mon mais il savait très bien que c’étais Joël qui l’aidait encore. Il lui jeta un coup d’œil discret et le vis détourner la tête en rougissant. Malgré tout ce qu’il lui avait fait, il continuait de se faire du souci pour lui.

-VOUS ETES PRÊTS　? C’EST PARTI　! Cria l’exterminateur.

Ils étaient dans l’eau, la course avait commencé. Joël avait un avantage, il connaissait cet endroit comme sa poche. Il savait où trouver les meilleures cachettes et il lui avait fallu une bonne demi-heure pour trouver ce qu’il cherchait. C’était quand plutôt vaste ici.

Il allait remonter lorsqu’il aperçu Ronald plus loin qui se dirigeait vers un banc de méduses. Il était bien trop absorbé dans ses recherches pour se rendre compte de ce qui l’attendait. Joël se précipita sur lui pour l’écarter du danger et ce fut lui qui fut piqué. Ronald le fixa étonné sans se rendre compte de l’algue qui s’enroulait autour de sa cheville pour l’entrainer vers le fond.

Joël alla l’aider et réussit à le dégager alors que les algues s’enroulaient cette fois autour de lui. Le roux voulu l’aider à son tour, le sortir de là mais à sa surprise le blond le repoussa. La plante n’allait plus tarder à cesser d’agir. Il lui fallait remonter à la surface. Le blond lui mit le coquillage dans la main, lui permettant ainsi d’accéder à la finale. Il l’attira à lui, posant doucement ses lèvres sur les siennes avant de le repousser lui adressant le même sourire triste que lors de l’étape précédente. Ronald commença　à étouffer, il devait remonter, il ne pouvait plus rien faire pour l’aidé. Il le regarda être entrainé par les plantes et remonta à la surface.

- Bravo à notre premier finaliste.

Ronald sortit de l’eau s’écroulant à bout de souffle sur la plage. Il était qualifié, grâce à Joël, c’est uniquement grâce à lui qu’il est là aujourd’hui. Il prit sa tête entre ses mains priant pour qu’il s’en sorte attendant de le voire ressortir de l’eau avec un autre coquillage et ils iraient en finale ensemble.

Il vit Davis sortie de l’eau un Angel évanoui dans les bras, le roux se releva allant à leur rencontre paniqué de l’état dans lequel se trouvait son amour.

- Que s’est-il passé　?

- il c’est fait attaquer par des sirènes.

- ça va aller ?

- oui, ça va allez. Où est Joël ?

- je ne sais pas, il m’a aidé à m’en sortir et il était encore dans l’eau.

- il va s’en sortir, il ce débrouille bien dans l’eau.

- j’espère, je crois qu’il s’est fait piqué par une méduse.

- non　?! Merde　! Il ne pourra pas remonter. Leur poison paralyse. Je vais le chercher.

- je viens avec…

- non, occupe-toi d’Angel.

Davis retourna dans l’eau en courant et plongea dans la mer suivi de deux secouristes. Ronald paniquait vraiment. Il ne comprenait pas, il ne comprenait vraiment pas l’attitude du blond. Pourquoi l’avait-il aidé ? Pourquoi avoir fait ça　? Il a encore risqué sa vie pour lui. Alors qu’il n’avait jamais rien fait pour lui. Il passait son temps à le faire pleurer, à lui faire du mal. Pourquoi ce sourire avant de sombrer ? Ce sourire empli de tristesse, de douleur. Pourquoi ce regard ? Le même regard que lorsqu’il avait détaché ses liens pour se laisser tomber dans l’eau. Il n’arrivait pas à le comprendre et ça l’énervait. Il voulait qu’il lui parle, qu’il lui dise ce qu’il ressent mais rien il restait continuellement silencieux. Il avait envie de retourner dans la mer et d’aller le trouver, de le secouer jusqu’as ce qu’il se décide à lui parler de ce qu’il ressentait.

- Davis. Murmura le blond en se réveillant. Pour une fois, ça ne blessa pas le roux, Joël occupait toutes ses pensées.

- non, c’est Ronald.

- où est Davis ?

- il a été cherché Joël. Il…il est encore dans l’eau…il s’est fait piqué par une méduse…tout ça, c’est de ma faute…merde, fait chier…

Angel se redressa pour le serrer dans ses bras avec douceur.

- ça va aller, Ronald, il va s’en sortir.

Joël ouvrit difficilement les yeux alors qu’il se sentait tiré des flots. Et la première chose qu’il vit fut Ronald et Angel qui s’embrassaient assis sur la plage. Ce fut la seul chose qu’il vit avant de perdre connaissance.

Ronald s’écarta du blond pour se diriger vers Davis lui prenant le blond des bras.

- C’est bon, je m’occupe de lui. Je lui dois bien ça.

Lorsque Joël ouvrit à nouveau les yeux, il était allongé sur un des lits de l’infirmerie avec un mal de tête atroce. Il était seul, c’était calme, ça faisait longtemps que ça n’avait pas été aussi calme autour de lui. Malheureusement, ça ne le resta pas bien longtemps　: le roux venait d’arriver et s’assit à côté de lui. Il posa sa main dans ses cheveux, les caressant avec douceur, puis les faisant glisser jusqu’à sa joue.

- tu es enfin réveillé, Joël, j’ai vraiment eu très peur pour toi.

Sa voix étais douce, jamais il ne lui avait parlé avec autant de douceur.

- Je…je ne comprends pas pourquoi tu as fait sa. Joël, pourquoi ? Parles-moi s’il te plait.

- je n’ai pas envie de remporter ce tournoi. Toi si. Alors je t’ai laissé la place. Répondit-il en lui souriant.

- pourquoi tu m’as embrassé comme ça ? Et ce sourire… qu’est-ce que ça veux dire ?

- Ce n’est rien, Ronald. Tu devrais te préparer pour la finale.

- je m’inquiète pour toi. Merde, t’as failli y passer　!

- écoute, Ronald, je n’ai pas envie de discuter là. Je suis vraiment épuisé. Le venin de ses saloperies est vraiment coriace et j’ai eu bien trop d’émotions fortes durant ce tournoi. Je n’ai vraiment pas envie de me disputer encore une fois avec toi. Alors, s’il te plait, laisse-moi seul.

- tu as intérêt à être la pour la finale, Joël.

- hm, je serais là. Répondit-il en refermant les yeux frissonnant lorsque les lèvres de Ronald se posèrent sur son front.

- reposes-toi bien, Joël.