CHAPITRE 11 :
- Joël n’est
toujours pas revenu ? Demanda un Angel inquiet.
-
Non.
Ça faisait déjà trois jours que le blond avait disparu de la circulation. Il ne semblait pas être
ressorti de l’eau mais c’était impossible de rester transformer aussi longtemps. Durant son absence, les seize équipes restantes avaient découvert la prochaine épreuve. Il leur faudrait résister
à la potion de vérité le plus longtemps possible, le premier à craquer fait perdre son équipe et il ne restait plus que quelques heures avant le début de cette épreuve.
- S’il n’est pas
la dans trois heures, il va nous faire perdre. Rajouta Ronald. Qu’est-ce qu’il fait, merde ? L’antidote doit être ingéré trois heures avant l’absorption du poison. C’est foutu, on va être
éliminés.
- Panique pas, il
sera là, tout va bien se passé. Il n’est pas du genre à nous abandonner comme ça. Tu devrais le savoir mieux que quiconque Ronald.
- Hm, c’est bon,
je le sais.
Sauf que c’était quand leur tour arriva, Joël n’était toujours pas reparu. Ils prirent place au
milieu de la salle attendant le début de l’épreuve. La porte s’ouvrit et Joël fit son entrée dans la pièce, de l’eau coulait le long de ses cheveux blonds. Il s’assit à côté de ses coéquipiers
sans leur adresser le moindre regard ni la moindre parole.
- Très bien, tout
le monde est là alors buvez vos verres.
Ils burent leurs verres avec une grimace.
- Très bien,
commençons. Quels sont vos prénoms ?
Ils répondirent aux questions banales. Puis les questions devinrent plus personnelles et ils
gardèrent le silence. L’examinateur se planta face à Joël qui le fixait impassible.
- Alors Joël,
qu’as-tu fait ses trois derniers jours ?
-…
- Tu sais qu’il
est interdit de quitter l’île ? Si tu ne fourmis pas d’explication, tu risques d’être expulsé du tournoi et tes amis aussi.
-…
Il continuait de lui poser des questions mais le blond ne répondit à aucunes d’elles. Au plus grande
étonnement de ses coéquipiers.
- Très bien,
félicitation, vous avez réussi l’épreuve et êtes sélectionnés pour la suite.
Joël se leva le premier et quitta aussitôt la pièce pour rejoindre sa chambre. Il retira ses
vêtements entra dans la douche pour décoller le sable et l’odeur d’eau salée. Il avait passé trois jours sous l’eau et devoir résister à la potion de vérité l’avait vidé de sa dernière force. Il
enfila un short et un T-shirt et sortit de la salle de bain. Ronald était assis sur le lit le fixant avec énervement.
- Où étais-tu,
Joël ?
- ça te regarde
pas, Ronald. Occupe-toi donc de conquérir l’homme de ta vie et fous-moi la paix, c’est clair ?
- Qu’est-ce qui
t’arrives, Jo ?
- Depuis que je
vous connais tous les trois, ma vie est devenue un véritable enfer. J’en ai marre, je préfère encore que l’on m’ignore. Je fais tout pour t’aider et qu’est-ce que j’y gagne moi ? Rien du
tout.
- Et qu’est-ce que
tu veux, Jo ? Dis-le moi au lieu de toujours rester silencieux. Si je peux faire quelque chose, dis-le-moi. On est amis, je peux t’aider, si tu veux.
- Laisse-moi juste
dormir, s’il te plait, je suis vraiment fatigué là.
Ronald se leva de son lit pour aller s’allongé sur celui de Joël dans le dos du blond, le serrant
dans ses bras.
- Où étais-tu Joël
? Je me suis vraiment fais du souci pour toi.
- Je suis juste
allé nager et je me suis perdu mais je suis revenu à temps pour l’épreuve. C’est tout ce qui importe.
Joël ferma les yeux, il ne voulait pas qu’on le touche, le souvenir de ce qu’il avait fait avec Davis
et ses paroles étaient encore trop présent dans son esprit mais il se sentait tellement bien là, dans ses bras si rassurants.
- Comment t’as
fait pour résister à la potion Jo ?
- C’est une
technique de fermeture de l’esprit. Je l’ai apprise il y a un an. C’est très utile dans ses situations. Vous aviez préparé l’antidote ?
- Oui, ce n’était
pas simple, heureusement que Davis et Angel étaient là.
- Oui, sans doute.
Si tu veux, un jour, je t’apprendrai cette technique.
- C’est vrai ?
Demanda-t-il avec joie.
-
Oui.
- T’es vraiment le
meilleur, Jo.
- Laisse-moi
dormir, maintenant, s’il te plait. Je suis vraiment fatigué.
- Je peux rester
avec toi ? Demanda-t-il à son oreille dans un murmure le faisant trembler de bien-être. Comme ça, je m’assure que tu ne vas pas à nouveau t’évanouir dans la nature encore une fois. S’il te
plait.
- fais ce que tu
veux. Répondit-il luttant pour ne pas se retourner et se blottir dans ses bras si rassurants. Quand il était près de lui, il avait beaucoup moins froid.
- Alors je reste.
Bonne nuit, Jo.
- Bonne
nuit.
Joël ne fut pas long à s’endormir, il était vraiment épuisé. Ronald se pencha sur lui pour le
regarder dormir, il semblait vraiment épuisé. Il était si paisible lorsqu’il dormait. Il l’embrassa sur la joue avant de se rallonger le serrant dans ses bras, s’endormant à son tour. Lui non
plus n’avait pas beaucoup dormi ses trois derniers jours, il s’était vraiment fait beaucoup de souci pour son ami. À présent qu’il était là, endormi, dans ses bras, il était rassuré et pouvait
dormir l’esprit en paix.
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