CHAPITRE 10 :
Joël retira son T-shirt, son jean et son boxer, et mit une serviette sur la glace tellement il
ne voulait pas voire son corps, il se dégoutait. C’est Ronald qui avait raison : il était écœurant, il avait envie de vomir, il s’était vendu comme une simple pute.
Il entra sous l’eau brûlante, il prit le gant et le savon et se frotta le corps avec force. Il
voulait oublier ce qu’il avait fait, le plaisir qu’il y avait prit, il se sentait tellement sale. Il pleurait continuant de frotter sa peau encore et encore. Il s’écroula sur le sol en pleures, à
bout de force. Il se maudit d’être si faible. Il ne savait pas depuis combien de temps il était là, il n’avait pas envie de sortir et d’affronter le regard heureux de Ronald, il s’était offert à
un homme pour lui et tout ce dont il avait le droit, c’était un merci.
Il finit par sortir de la salle de bain, le corps endolori. Il enfila un bas de jogging et un large
pull et alla se glisser sous les couvertures, dos à son colocataire cachant ses larmes. C’était sa première fois et il avait offert sa virginité au premier venu, il se détestait d’avoir fait ça,
il ne voulait plus jamais que qui que ce soit ne le touche. Il tremblait et il avait du mal à retenir ses pleures.
- Dis, Joël, tu va
te métamorphoser en quoi demain ?
- En parasite.
Murmura le blond.
- Pourquoi
?
- Parce que je
suis un simple parasite dont personne ne ce soucie. Qu’on écrase sans aucun remord.
- Ce n’est pas
vrai, Joël, t’es pas comme ça.
Ronald se leva et s’assit sur le bord du lit du blond qui se tendit en sentant sa présence dans son
dos. Ronald posa sa main dans les cheveux du petit blond tremblant les caressant avec douceur. Joël, lui, était totalement terrorisé.
- Pourquoi tu
trembles Joël ? C’est moi qui te fais peur ?
- Non…pour…rien…
j’ai…juste froid…ça va aller…va te coucher…il faut réussir l’épreuve de demain.
- D’accord, bonne
nuit.
Le roux regagna son lit, il s’endormit très vite, fatigué de son étreinte passionnée avec son amour.
Joël continuait de trembler et de pleurer, il se sentait si mal. Il avait envie de disparaitre. Demain, il devra affronter le regard de Davis. Il était un monstre, qu’avait-il fait ? Il avait
prit l’apparence d’Angel, il l’avait trompé. Il méritait de se faire punir. Il n’était qu’une pute sans scrupule.
- POUR LA FRANCE,
JOËL LEVI.
Le blond avait était incapable de regarder les deux amants en face après ce qu’il avait fait, il
n’avait rien suivi au tournoi et à présent c’était son tour. Il se leva et alla prendre place au centre de la pièce. Il se concentra et disparut sous les yeux ébahis de tous.
- Waouh, un renard des neiges. C’est trop
mignon.
Joël regagna sa place gardant son apparence animale. Ronald voulu le caresser mais le blond planta
ses dents dans sa main, le faisant crier de douleur puis il quitta la pièce.
- Qu’est-ce qu’il
a ? Demanda Davis étonné par l’attitude du blondinet d’habitude si calme et si gentil.
- J’en sais rien,
il est mal luné.
- Je vais lui
parler, je reviens mon ange.
Davis savait où le trouver et il était bien là assis sur le sable fixant la mer. Il alla s’assoir à
côté de lui, Joël pleurait et sa serra le cœur de Davis.
- Hier…c’était
moi…
- Je
sais.
Le blond se retourna vers lui étonné, il avait mal entendu.
- Je ne suis pas
bête, je l’ai tout de suite su. Pour info, Angel, préfère être en dessous, cent pour cent passif, le petit ange.
- Alors pourquoi
t’as rien dit ? Pourquoi tu m’as laissé faire ?
-J’en avait envie
c’est tout, tenté autre chose. Et puis Angel a vite compris lui aussi que c’était Ronald.
- Vous êtes touts
les trois des connards. Ce putain de tournoi, c’est la pire des choses qui me soit arrivé.
- C’est toi qui es
venu me cherché, tu l’as cherché, je n’ai fait que prendre ce qui m’était offert. Et c’était vraiment bon, tu es si serré.
-
Arrête…arrête…s’il te plait…
- Si tu ne voulais
pas le faire, il fallait me repousser. Et t’as aimé autant que moi, ne dis pas le contraire. J’aime Angel mais je ne suis pas contre une autre expérience de temps en temps.
- DAVIS, ARRETES,
C’ÉTAIT MA PREMIERE FOIS !! J’AI FAIT CA POUR RONALD ET J’AI L’IMPRESSION DE N’ÊTRE QU’UNE PUTE…alors, s’il te plait, arrêtes…ne me parles plus de ce qui c’est passé. Je te croyais différent
des autres, j’avais des remords. Mais en fait, tu es comme tout le monde…je…je veux qu’on me foute la paix…j’ai juste envie d’être seul.
Joël se releva, il retira ses vêtements.
- Où tu vas
?
- Là ou personne
ne pourra me faire de mal.
et voila dernier chapitre pour le moment et c'est déjà pas mal. bientôt la suite d'un amour de pirate. l'écriture avance bien, même s'il reste encoreun paquet de
chapitres. gros bisou chére lectrices.
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