Le blog de Amako

voila l'avant dernier chapitre avant l'épilogue alors bonne lecture.

 

CHAPITRE 21 :

 

 

 

Cela faisait déjà six mois que le tournoi était terminé et qu’ils avaient quitté l’île invisible. Six mois que Ronald n’avait pas revu Joël et il ne comprenait pas comment cela était possible. Comment ne pouvait-il pas le voir alors qu’il avait passé chaque centimètre carré de ce château au peigne fin pour le retrouver ? Et personne ne semblait le connaitre alors que ça faisait cinq ans qu’il était dans ce château. Il n’avait pas le moindre ami. Comment était-ce possible ? Comment pouvait-on vivre comme ça ? Il ne le voyait jamais ni en cours ni pour les repas. Il avait fini par cesser. Il avait fini par renoncer. A quoi bon le chercher alors qu’il le fuyait ?

 

Il avait toujours la fleur d’ange, elle n’avait pas encore fané et il attendait qu’elle lui révèle qui était celui qui lui était destiné. Il continuait de voir Davis et Angel, il était toujours amoureux du blond mais il savait qu’il ne pourrait avoir que son amitié alors pour le nomment il s’en contenterait. Mais bizarrement lorsqu’il regardait Angel son cœur ne bâter plus aussi fort qu’avant. Comme si quelque chose c’était brisé en lui. Peut être parce qu’il avait renoncé à voire cette amour partagé. Il avait toujours pensé qu’ Angel était l’homme de sa vie. Qu’il ne pourrait jamais aimer une autre personne. Mais plus le temps passé et moins il en était sur. C’était un peu confus dans sa tête dans son cœur. Peut être que cela n’était qu’une tocade qui avait duré plus longtemps que ça ne l’aurait du.

 

- j’ai vu Joël hier.

 

Ronald releva la tête se tournant vers Davis étonné. Ils étaient assis au bord du lac, Angel étais entre les jambes de son petit amis qui le serrait contre lui. Ça le blessait toujours un peu mais aujourd’hui tout ce qui l’importait, c’est ce que venait de lui dire Davis. Il avait vu Joël. Où ? Quand ? Avec qui ? que faisait-il ?

- Quoi ? Tu l’as vu où ?

- Vers le dortoir de l’eau. Il parlait avec un brun plutôt séduisant. Ils avaient l’air plutôt proche.

- Je croyais que tu n’aimais que les blonds, mon amour, tu me déçois.

- Ne m’en veux pas, mon amour, je m’aime que toi.

- Tu…tu crois…que…enfin… qu’il sort avec lui ?

- J’en sais rien mais Joël ne semblait pas intéressé. Et toi, tu ne l’as pas revu ?

- Non, ça fait six mois et ça commence sérieusement à me taper sur le système. J’ai l’impression qu’il m’évite. Si je le trouve, je le tue. Il a même pas assisté à ma victoire et je ne supporte pas ça. Il pourrait au moins avoir le cran de me dire ce qu’il me reproche. Je ne vois pas ce que j’ai fait de mal.

- Mais non bien sur que tu ne vois pas. Tu…

- De toute façon, intervint le blond sachant très bien comment ça allait finir. Nous aussi, il nous évite, on doit respecter sa décision, il ne veut pas de nous, c’est tout. On doit aller en cours.

Angel se leva en souriant au roux avec douceur, faisant s’emballer son cœur.

- Ca va s’arranger Ronald. Laisse-le venir à toi.

- Hm. A plus tard.

- A toute.

Les deux amoureux partirent main dans la main, laissant Ronald seul. Tout ira bien… ça ira mieux lorsqu’il pourra enfin le revoir. Qu’il pourra savoir s’il va bien.

 

 

Ronald marchait dans les couloirs continuant de pester contre le blond. Il semblait n’être qu’un fantôme et ça l’énervé au plus haut plein de courir après une ombre impossible à attraper. Ce n’est pas faute de l’avoir cherché. Il as retourné chaque cailloux de cette endroit. Fouillait chaque pièce. Des heures entières, des jours, des mois. Encore et encore, il y pensé la nuit. Et même en cour. Pourquoi refusait-il de le voir ? Il fallait qu’ils parlent où il allait devenir fou. Il continuait de ruminer lorsqu’il percuta quelqu’un de plein fouet.

- putain fait chier à la fin ! Putain, de journée de merde !

Il ré-ouvrir les yeux ce frottant le bras. Il ni était pas aller doucement. Sa concluais à merveille cette journée de merde. Il baissa le regard bien décidé à réglés ses comptes. Avec le petit abruti qui est venu le faire chier dans ses réflexions.

C’est alors qu’il remarqua le carnet de croquis tombés sur le sol et les feuilles volantes, il ouvrir de grands yeux étonné. C’était des croquis de lui. Il releva la tête et sentit son cœur s’emballer en tombant sur le visage livide de Joël, il lui avait tant manqué. Il voulait le prendre dans ses bras, le serrait fort contre lui. Sentir qu’il était vraiment pas. Qu’il ne rêvé pas. Il voulait le serrait fort pour qu’il ne lui échappe plus. Il ce sentais si vide lorsqu’il était loin de lui. Le blond se redressa et partit en courant aussi loin de lui qu’il le pouvait sans prendre la peine de ramasser ses croquis. Ronald essaya de le retenir mais il avait déjà disparu de son champ de vision. Tout ce qu’il lui resté de lui ce sont ses dessins éparpillaient sur le sol. Et sa tristesse.

 

- Ils sont vraiment magnifiques. Il a vraiment beaucoup de talent.

Ronald avait ramassé les croquis du blond et les avait montrés à ses deux amis. Angel les feuilletait, subjugué par la beauté des dessins, ça en était bouleversant. A travers ses traits en pouvait voire toute la tendresse, tout l’amour que l’artiste portait à son modèle. Vraiment bouleversant. Ronald lui en prit un des mains. Sur celui-là, il était assit sous le grand arbre magique au bord du lac fixant l’étendue bleue. Il venait s’assoir là presque tout les jours espérant le voire sortir de l’eau. Mais jamais il ne l’y avait vu.

- Je ne comprends pas. Pourquoi il n’y a que moi sur tous ses dessins. Et ils sont tout récents. Je ne comprends pas… Qu’est-ce que ça veux dire ?

- Il a vraiment du talent. Pourquoi il le gaspille en te dessinant ?

- Oh ta gueule, Davis, je ne suis vraiment pas d’humeur là. Il est parti comme un voleur comme s’il avait peur de moi. Je n’ai même pas eu le temps de lui parler, je veux des explications, moi.

- Le jour de la finale, je lui ai demandé ce qu’il dessinait tout le temps, il m’a répondu : « e que je veux et que je n’aurai jamais. La seule chose qui pourrait me rendre heureux. Toujours la même chose. Encore, encore et encore. Sans pouvoir le toucher, sans pouvoir l’atteindre. »

- Je ne comprends pas.

- Ce qu’il est bête, celui-là. Toi, pourquoi tu veux tant le revoir alors que tu ne pourras jamais lui donner ce qu’il désire plus que tout ?

- Parce que je l’a…je l’aime beaucoup. Il est toujours tout seul. Je veux être…son a…son ami.

- Hm, alors retrouve-le. Et arrête de le faire souffrir.

 

 

Joël avait couru s’enfermer dans sa chambre. Son cœur battait si fort qu’il lui faisait mal. Il se laissa tomber sur le sol, prenant sa tête entre ses mains, essayant de retenir ses larmes. Lui qui avait tout fais pour l’éviter ses derniers mois, se contentant de le regarder de loin comme il l’avait toujours fait, il avait fallut un instant d’inattention pour qu’il laisse tomber ses croquis et qu’il les voie. Il avait tout fait pour ne plus jamais avoir à lui faire face. Le regardais de loin cela était suffixant. Il n’avait pas besoin que son amour soit partager. Il voulait juste pouvoir continuais de l’observé de loin. Mais il ne le pourrait plus il allait le détesté maintenant.

- je suis vraiment trop con. Je suis trop nul. Qu’est-ce que je vais faire maintenant ? C’est sûr après ça, tout est foutu, il voudra plus jamais de moi. Merde, merde et merde.

Il tremblait comme un enfant apeurait par des monstres sous le lit. Son monstre à lui c’était Ronald et cet amour sans limite qu’il lui portait.

 

 

 

 

Mer 7 avr 2010 Aucun commentaire